Financement de la dépendance : "Aucune piste n'est exclue", selon Griveaux
Le porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a affirmé mercredi qu'"aucune piste n'est exclue" quant à la question du financement de la dépendance, soulignant cependant que la suppression éventuelle d'un jour férié ne suffirait pas à régler le problème.
Évoquée par la ministre de la Santé Agnès Buzyn, l'idée d'une deuxième journée de solidarité a été jugée comme "une piste intéressante" dimanche soir par Emmanuel Macron.
"C'est une piste, ça veut dire qu'on peut y réfléchir, mais le sujet n'est pas que celui du financement", a déclaré M. Griveaux sur franceinfo.
La suppression d'un jour férié ne va pas "régler la question du grand âge, ça ne suffira pas, ce n'est pas un coup de baguette magique", a-t-il ajouté.
Selon le porte-parole, ce qu'il faut, "ce sont des réformes structurelles sur la manière dont on conçoit notre appareil de santé en France, comment est-ce qu'on fait des stratégies de prévention, comment est-ce qu'on change la manière dont l'hôpital prend en charge le grand âge, comment est-ce qu'on travaille dans les Ehpad".
"Il y a la question du financement, elle est importante, mais avant de savoir comment on va financer, il faudrait savoir ce qu'on va faire", a-t-il insisté. "C'est ce sur quoi le gouvernement travaille, mais a priori aucune piste n'est exclue".
"Demain il n'est pas à exclure qu'on ait un effort à fournir et à montrer notre solidarité envers la génération de nos aînés", a-t-il également déclaré. "Si ça devait arriver, c'est aussi un geste des générations qui travaillent envers leurs aînés, les aînés viennent de faire un geste envers la génération qui travaille pour lui permettre d'être mieux payée avec l'augmentation de la CSG, c'est ça aussi la solidarité entre générations et c'est pour ça que cette piste-là n'est pas à exclure, ça fonctionne dans les deux sens".
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