"Gilets jaunes" : une autre permanence de député LREM dégradée

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Par AFP - Niort
Publié le 24 décembre 2018 - 10:56
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Le député LREM Guillaume Chiche, le 6 février 2018 à l'Assemblée nationale, à Paris
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© JACQUES DEMARTHON / AFP/Archives
Le député LREM Guillaume Chiche, le 6 février 2018 à l'Assemblée nationale, à Paris
© JACQUES DEMARTHON / AFP/Archives

La devanture de la permanence du député LREM des Deux-Sèvres Guillaume Chiche, a été dégradée ce week-end à Niort, s'ajoutant à plusieurs autres bureaux d'élus de la majorité qui ont connu le même sort, ce que dénonce le gouvernement.

"Un coup a été porté sur la vitre et un autre sur la porte" et une plainte a été déposée, a indiqué lundi le parquet.

Guillaume Chiche a dénoncé le vandalisme sur Twitter dimanche matin, au lendemain de la mobilisation des "gilets jaunes". "Jamais l’intimidation physique, morale ou matérielle ne me fera dévier de mes engagements", a-t-il tweeté, photo la vitre brisée à l'appui.

Il a reçu le soutien du porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux qui a dénoncé un "acte odieux". Et de François de Rugy, le ministre de la Transition écologique et ancien élu de la Loire-Atlantique voisine :"tu es ciblé après tant d’autres députés. Ce climat de violence entretenue est inacceptable", a-t-il écrit sur Twitter.

De son côté, le président de l'Assemblée nationale, Richard Ferrand a également déploré que des députés soient "une nouvelle fois atteints par des agressions diverses. Quand des manifestations ou des expressions enfreignent les lois, elles deviennent des actes de délinquance qui, en République, doivent être condamnés."

La "façade" du député LREM de l'Hérault Philippe Huppé, a été taguée "Dégage". "La veille de Noël, les +gilets jaunes+ ont encore barbouillé ma façade" a-t-il déclaré dimanche sur Twitter, publiant également des photos.

"Au nom des députés LREM, j'exprime notre indignation pour l'attaque dont a été l'objet la permanence de notre collègue Guillaume Chiche", a tweeté de son côté Gilles Le Gendre, patron des députés LREM.

Depuis le début du mouvement des "gilets jaunes" en novembre, plusieurs permanences de députés ont été dégradées et d'autres élus de la majorité ont fait l'objet de menaces, notamment sur les réseaux sociaux mais aussi près de leurs domiciles.

La députée LREM de l'Aude, Mireille Robert, avait porté plainte fin novembre, après avoir affirmé que des "gilets jaunes" encagoulés et casqués s'étaient introduits dans sa propriété pour allumer un feu et proférer des menaces.

Le 29 novembre, la permanence de Claire O’Petit, député LREM de l’Eure, a été vandalisée à coups de masse à Vernon (Eure) par une personne qui a réussi à prendre la fuite. Le 7 décembre, c'est le député "marcheur" du Pas-de-Calais Benoit Potterie qui a, par courrier à sa permanence, reçu une balle à la veille d'une manifestation des "gilets jaunes".

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