Le Foll se défend d'être un "problème" pour le Parti socialiste

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Par AFP - Paris
Publié le 10 juillet 2018 - 14:28
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Le député PS Stéphane Le Foll à l'Assemblée nationale à Paris le 3 juillet 2018
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© Eric FEFERBERG / AFP/Archives
Le député PS Stéphane Le Foll à l'Assemblée nationale à Paris le 3 juillet 2018
© Eric FEFERBERG / AFP/Archives

Le député PS Stéphane Le Foll s'est défendu mardi d'être un "problème" pour son parti et son Premier secrétaire Olivier Faure, estimant qu'il défendait "sa ligne" en ayant "toujours respecté les règles".

"C'est le Parti socialiste qui a du mal à exister, mais est-ce que le fait que j’existe est un problème pour le Parti socialiste ? Je ne le crois pas", a défendu le parlementaire socialiste de la Sarthe sur LCP, au dernier jour de son mandat, avant d'assumer la fonction de maire du Mans.

"J'ai à défendre une ligne politique", a poursuivi l'ancien ministre. "Je ne pose pas ces questions avec un rapport avec Olivier Faure. Le Congrès (du PS, au cours duquel les deux hommes étaient en concurrence pour prendre la tête du parti, ndlr) est fini, par contre la politique continue", a-t-il ajouté.

L'ancien porte-parole du gouvernement s'est également défendu d'escompter une défaite du PS aux prochaines européennes en 2019 pour rafler la mise: "La mise ? Quelle sera-t-elle s'il y a des défaites ?"

"Je suis un homme politique qui pense des choses, qui les dit. Qui fait de la politique en ayant toujours respecté les règles", a-t-il martelé, annonçant qu'il espérait publier d'ici une dizaine de jours une "analyse" du "macronisme" et du "besoin de social-démocratie".

Interrogé lundi sur Europe 1, le Premier secrétaire du parti Olivier Faure avait déploré certaines attitudes au PS : "Je vois des gens qui bossent et des gens qui ronchonnent, et je préfère les gens qui bossent aux gens qui ronchonnent", a-t-il critiqué.

Refusant de nommer des individus, Olivier Faure avait jugé qu'"il y a des gens qui aujourd'hui ne sont pas encore complètement remis du Congrès" du parti.

"Quand on fait 6% à l'élection présidentielle, que les Français ont cherché à dire +on ne ne veut plus de vous+, si maintenant chacun considère que ce message-là ne mérite pas d'être entendu et qu'on est simplement dans la répétition de ce que nous avons toujours dit, alors la prochaine fois nous ne ferons pas 6%, nous ferons moins", a-t-il alerté.

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