Macron sur les "progressistes" et les "nationalistes" en Europe : une "supercherie" pour Wauquiez

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Par AFP - Paris
Publié le 30 août 2018 - 11:38
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Le président des Républicains Laurent Wauquiez le 26 août 2018 lors de sa rentrée politique en Haute-Loire
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© PHILIPPE DESMAZES / AFP
Le président des Républicains Laurent Wauquiez le 26 août 2018 lors de sa rentrée politique en Haute-Loire
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Le président des Républicains (LR) Laurent Wauquiez a vu jeudi une "supercherie" dans le clivage mis en avant par Emmanuel Macron entre "nationalistes" et "progressistes" en Europe, jugeant le président français "isolé" sur le continent.

Invité d'Europe 1, M. Wauquiez a reproché à M. Macron d'"écrire une histoire où on proposerait d’un côté les méchants nationalistes qui voudraient fermer les frontières, et les gentils progressistes qui eux voudraient des frontières ouvertes: lui".

"C’est une supercherie. Je pense qu’aujourd’hui, l’immense majorité des Européens, de ceux qui nous écoutent, demandent une Europe qui protège. Et je crois qu’Emmanuel Macron est aujourd’hui isolé. C’est un des rares dirigeants à ne pas l’avoir compris". "Angela Merkel aujourd’hui a changé de position. Quelqu’un comme (Lars Lokke) Rasmussen, le Premier ministre danois, est sur la même position", a poursuivi le président de LR.

"Il faut sortir de cette situation où on cherche à faire de untel ou untel un épouvantail", a répondu M. Wauquiez, interrogé sur les positions du Premier ministre national-conservateur hongrois Viktor Orban, qu'il cotoie au sein du Parti populaire européen (PPE).

En France, "nous avons un des rares dirigeants à ne pas comprendre la demande des peuples européens". "On peut être à la fois pour l’Europe, et pour la maîtrise de nos frontières. Et ce sera la voix que porteront les Républicains dans l’élection européenne", a dit M. Wauquiez.

Emmanuel Macron a endossé mercredi le rôle d'"opposant principal" aux "nationalistes" que lui a décerné mardi M. Orban, accompagné du ministre italien de l'Intérieur Matteo Salvini, principaux leaders de la ligne dure contre les migrants.

"S'ils ont voulu voir en ma personne leur opposant principal, ils ont raison". "Je ne céderai rien aux nationalistes et à ceux qui prônent ce discours de haine", a répliqué le président français, qui estime qu'"il se structure une opposition forte entre nationalistes et progressistes" en Europe.

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