"Marée populaire" : Besancenot salue une "unité", qui "ne suffit pas"

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Par AFP - Paris
Publié le 25 mai 2018 - 11:24
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Le porte-parole du NPA Olivier Besançenot a salué vendredi une "unité des organisations" syndicales, politiques et associatives qui défileront ensemble samedi, qui cependant "ne suffit pas" face à Emmanuel Macron.

"Quand d'un côté vous avez la politique qui (...) consiste à donner aux plus riches parmi les plus riches et qu'au reste de la population vous demandez de se serrer la ceinture, ça agace, ça énerve et de fait ça crée une convergence", a assuré sur RTL l'ancien candidat à la présidentielle, saluant l'organisation d'une "marée populaire" qui réunira plus de 60 partis de gauche, associations et syndicats dans plusieurs villes de France.

"C'est pas vrai de dire que ça ne s'est jamais passé dans l'Histoire, mais c'est un petit événement. On a d'abord réussi à regrouper plus d'une dizaine d'organisations politiques et maintenant il y a une jonction (...) avec les organisations syndicales", a-t-il avancé, soulignant que "les mobilisations, elles sont encore devant nous, pas derrière".

Fait inédit pour cette manifestation, la CGT et La France Insoumise (LFI), appellent ensemble à la mobilisation, qui réunira le PCF, NPA ou Europe Ecologie-Les Verts, ainsi qu'Attac, Act'up, la Confédération paysanne, Les Effronté.es!, le Syndicat de la magistrature. En tout 65 organisations étaient dénombrées en milieu de semaine.

"Je ne raconte pas d'histoires, ça ne suffit pas", a cependant prévenu le porte-parole. "L'unité des organisations, ça va pas se substituer au rapport de force réel", a-t-il ajouté, expliquant que celui-ci interviendrait "quand Macron va faire un calcul et se dire +j'ai plus à perdre qu'à gagner à continuer avec ce conflit+".

"Une victoire serait par exemple d'obtenir concrètement le retrait de Parcoursup", une "bombe à retardement", et "le retrait de la réforme sur la SNCF", a jugé M. Besancenot, appelant les organisations à ne pas "se louper", comme lors des manifestations contre la loi Travail où chacun a "joué pour soi".

"Je pense que tout le monde en est revenu", a-t-il cependant affirmé.

"Il est déterminé Macron, nous on est déterminé aussi. On le fait pas pour le folklore. Quand je vais manifester c'est pas pour le plaisir de marcher, je le fais parce que j'ai des convictions et j'y crois", a-t-il conclu.

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