Mondial-1998, les 20 ans : "Au-delà de mes espoirs", avoue Martine Aubry

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Par AFP - Lille
Publié le 05 juin 2018 - 11:35
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La maire de Lille, Martine Aubry, lors d'une conférence de presse le 3 mars 2017
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© FRANCOIS LO PRESTI / AFP/Archives
La maire de Lille, Martine Aubry, lors d'une conférence de presse le 3 mars 2017
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"J’espérais une victoire, mais ce match est allé au-delà de mes espoirs", avoue à l'AFP la maire de Lille Martine Aubry, présente au Stade de France pour soutenir les Bleus en finale du Mondial-1998.

Q: Où étiez-vous le soir de la victoire ?

R: "J’étais au Stade, à Saint-Denis, où tous les membres du gouvernement étaient réunis autour du président Jacques Chirac et du Premier ministre Lionel Jospin pour soutenir l’équipe de France. Avant cette finale, j’avais déjà pu assister à quelques très beaux matchs, à Marseille ou au Parc des princes par exemple. Pour ce soir de finale, avec Claude Bartolone et Elisabeth Guigou, nous avions préparé et répété avec tous les membres du gouvernement quelques chants de supporters afin de les reprendre en chœur avec les 80.000 spectateurs massés dans les tribunes du Stade de France. Ce soir du 12 juillet 1998, nous n’étions pas les derniers à entonner ces chants et à danser."

Q: Comment l'avez-vous fêtée ?

R: "J’avais d’abord, avant le match, emprunté l’immense drapeau du toit du ministère du Travail que nous avions placé dans la voiture et, après la victoire, nous nous sommes dirigés vers les Champs-Elysées. Le périphérique était évidemment très encombré et nous faisions parfois du surplace. Alors on descendait de la voiture pour nous mêler aux autres supporters avec qui nous avons partagé le champagne que mes collaborateurs avaient placé dans une glacière dans la voiture."

Q: Quelle image forte du jour même ou du lendemain vous reste en tête ?

R: "Une anecdote d’abord: le 12 juillet au matin, l’ambassadeur du Brésil que j’avais rencontré à de nombreux matchs, voyant mon admiration pour son équipe, m’a fait porter au ministère un maillot de l’équipe du Brésil floqué à mon nom avec un numéro. Mais ce jour-là plus que jamais, c’est la France que je soutenais. Je croyais à la capacité d’Aimé Jacquet - que certains avaient pourtant tellement raillé - à faire se transcender les Bleus. L’équipe avait montré depuis le début de la compétition une vraie force de caractère. On l’a vu avec le but en or contre le Paraguay, les tirs aux buts contre l’Italie, et puis bien sûr les exploits de Thuram en demi-finale.

L’image forte de la finale ? Les buts bien sûr: Et 1, et 2, et 3 zéro ! J’espérais une victoire, mais ce match est allé au-delà de mes espoirs. Il y a eu le contentement d’abord avec cette tête sur corner, puis le soulagement au deuxième but de Zinédine Zidane à la fin de la première mi-temps et enfin la consécration avec but d’Emmanuel Petit. C’était incroyable, nous étions champions du Monde ! Je retiens une ambiance incroyable, une joie immense, partagées par tous les Français face à cette splendide victoire."

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