Municipales à Grenoble : Carignon ne demandera pas l'investiture LR

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Par AFP - Lyon
Publié le 23 mars 2019 - 14:51
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L'ancien maire de Grenoble, Alain Carignon, le 8 septembre 2018
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© JEAN-PIERRE CLATOT / AFP/Archives
L'ancien maire de Grenoble, Alain Carignon, le 8 septembre 2018
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L'ancien maire de Grenoble, Alain Carignon, qui vise un nouveau mandat dans la capitale iséroise lors des prochaines élections municipales, ne demandera pas l'investiture des Républicains, a déclaré l'intéressé au Figaro Magazine, samedi.

"Je constitue une liste société civile. Je ne demanderai pas l'investiture des Républicains", indique simplement l'ex-ministre RPR des gouvernements Chirac (1986-88) et Balladur (1993-94), condamné en 1996 pour corruption et emprisonné durant vingt-neuf mois.

"Je le fais sans esprit de revanche. Cette ville (Grenoble) est passionnante et mérite le meilleur", assure l'ancien édile de la ville (1983-1995), qui est aujourd'hui âgé de 70 ans.

Membre de LR, il avait pourtant reçu en novembre dernier le soutien à sa liste de deux comités de circonscriptions de la fédération iséroise du parti de droite.

En coulisses, il se murmure que le patron des Républicains, Laurent Wauquiez, lui préfèrerait le sénateur Michel Savin.

En campagne avec son mouvement depuis quelques mois, Alain Carignon s'en est pris une nouvelle fois au bilan de son principal adversaire, l'actuel maire écologiste Eric Piolle, qui ne s'est pas officiellement porté candidat à sa propre succession.

"En cinq ans, ils sont arrivés à détruire Grenoble, je ne peux pas la laisser tomber", souligne celui qui dirigea également le conseil départemental de l'Isère (1985-97), tout en endossant successivement le costume de député européen (1984-86) et de député de l'Isère (1986-93).

Dans un entretien à l'AFP, en novembre dernier, l'ancien maire de Grenoble avait expliqué que les élections municipales de 2020 seraient son "dernier combat" politique et qu'il n'avait "plus rien à perdre".

En 2007, il avait été battu au second tour des élections législatives par la future ministre de François Hollande Geneviève Fioraso. Sept ans plus tard, c'est Matthieu Chamussy, son principal opposant local à droite, qui avait été choisi comme tête de liste par l'UMP pour les municipales, tandis qu'il était rétrogradé à la 9e place.

"Au départ, j'avais tous les inconvénients de la terre (...) Âgé, issu du vieux monde, ancien condamné à la prison. Il faut faire des faiblesses une force", souligne encore Alain Carignon dans le Figaro Magazine.

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