N-Calédonie : le FLNKS appelle à la "mobilisation générale" pour le reférendum

Auteur:
 
Par AFP - Nouméa
Publié le 25 juillet 2018 - 10:46
Image
Une personne brandit le drapeau du FLNKS lors de la visite du président Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie le 4 mai 2018 à Nouméa
Crédits
© Ludovic MARIN / AFP/Archives
Une personne brandit le drapeau du FLNKS lors de la visite du président Emmanuel Macron en Nouvelle-Calédonie le 4 mai 2018 à Nouméa
© Ludovic MARIN / AFP/Archives

Le FLNKS, parti indépendantiste historique de Nouvelle-Calédonie, appelle à "une mobilisation" de l'ensemble des partisans du "oui" à l'indépendance en vue du référendum du 4 novembre, ont indiqué mercredi ses responsables.

"On a la chance d'avoir un super défi à relever (...). C'est notre responsabilité en tant que peuple kanak de conclure un combat qui dure depuis 164 ans et qui arrive à son terme", a déclaré lors d'une conférence de presse Daniel Goa, porte-parole du FLNKS (Front de libération national kanak socialiste), faisant référence à la prise de possession de l'archipel par la France, le 24 septembre 1853.

"C'est incompréhensible si les gens ne sont pas là au moment où il le faut", a-t-il également déclaré, en condamnant la consigne de "non participation" du parti Travailliste, radical et minoritaire.

Entouré de représentants des quatre partis qui constituent le FLNKS, fer de lance de la lutte kanak depuis 1984, M.Goa a annoncé que le "travail sur le terrain" était en cours "depuis plusieurs mois" mais que la "mobilisation était officiellement lancée aujourd'hui".

Celle-ci s'organise autour de "comités nationalistes citoyens" créés dans les tribus et dans les communes, qui animent meetings et réunions pour expliquer le projet de "Kanaky Nouvelle-Calédonie, un Etat multiculturel, laïc et solidaire" du FLNKS.

Les indépendantistes prônent la négociation "d'accords de coopération et de partenariat" avec la France durant une période de transition, en cas d'indépendance.

"Rien n'est gagné mais on a toutes nos chances", a assuré M.Goa, bien que le rapport de force électoral actuel soit de l'ordre de 40% d'indépendantistes et 60% de non indépendantistes. Il a également indiqué que "l'abstention", importante au sein de l'électorat kanak, était un "défi".

Au terme d'un processus de décolonisation en cours depuis la signature de l'accord de Nouméa (1998), les Calédoniens devront répondre le 4 novembre à la question: "Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante?".

Divisés, les partis de la droite non indépendantiste mènent également campagne sur le terrain autour de slogans tels que "la France est une chance" ou "Pour une Nouvelle-Calédonie dans la France et dans la paix".

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
bayrou
François Bayrou, baladin un jour, renaissant toujours
PORTRAIT CRACHE - François Bayrou, député, maire de Pau et plusieurs fois ministres, est surtout figure d’une opposition opportuniste. Éternel candidat malheureux à la...
20 avril 2024 - 10:45
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.