Perquisition à LFI : Le Pen dénonce le silence de Macron sur une "violation de la Constitution"

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Par AFP - Paris
Publié le 23 octobre 2018 - 10:53
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Marine Le Pen (RN), photographiée lors d'une conférence de presse en Italie le 8 octobre 2018.
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© Alberto PIZZOLI / AFP/Archives
Marine Le Pen (RN), photographiée lors d'une conférence de presse en Italie le 8 octobre 2018.
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Marine Le Pen a dénoncé mardi le silence d'Emmanuel Macron qui "ne dit rien" sur la "violation de notre Constitution" dont sont victimes, selon elle, les partis d'opposition, après la perquisition qui a visé le siège de La France insoumise.

"Je n'ai pas défendu le comportement de Jean-Luc Mélenchon, que j'ai trouvé critiquable, excessif, et à mon avis, compte tenu de sa responsabilité, impardonnable, mais ce qui est dommage, c'est que ça a caché les vraies questions sur lesquelles, oui, je soutiens Jean-Luc Mélenchon", a déclaré la présidente du Rassemblement national (RN) sur Cnews.

"Un parti politique ne peut pas être perquisitionné par le biais d'une enquête préliminaire mais sur la demande d'un juge d'instruction, parce que c'est l'article 4 de la Constitution qui protège les partis politiques", a accusé Mme Le Pen, y voyant "un problème de séparation des pouvoirs".

"Le président de la République est garant de la Constitution, aujourd'hui il y a toute une série d'événements qui arrive comme par hasard aux partis d'opposition, qui met en cause l'article 4 de la Constitution. Que dit le président de la République sur ce qui peut apparaître comme étant une violation de notre Constitution, une violation de notre démocratie? Il ne dit rien".

La justice a ouvert deux enquêtes préliminaires, sous l'égide du parquet et non d'un juge d'instruction, portant sur des emplois présumés fictifs de parlementaires européens et sur les comptes de campagne de l'ex-candidat à la présidentielle.

Des perquisitions ont lieu le 16 octobre au siège de La France insoumise et du Parti de gauche, ainsi qu'aux domiciles de Jean-Luc Mélenchon et d'anciens assistants du député LFI, provoquant une vive réaction du leader politique.

Le RN (ex-FN) est lui aussi dans le collimateur de la justice pour une affaire d'emplois fictifs présumés au Parlement européen.

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