SNCF : pour la CGT, il y a "bien besoin de maintenir la pression"

Auteur:
 
Par AFP - Paris
Publié le 05 juin 2018 - 11:36
Image
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez (C), lors d'une réunion à Matignon, à Paris, le 25 mai 2018
Crédits
© FRANCOIS GUILLOT / AFP
Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez (C), lors d'une réunion à Matignon, à Paris, le 25 mai 2018
© FRANCOIS GUILLOT / AFP

Il y a "bien besoin de maintenir la pression" syndicale contre la réforme ferroviaire, dont le projet de loi a été modifié "grâce à la mobilisation", a estimé le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, mardi sur France 2.

"La mobilisation a permis des reculs du gouvernement (...). Depuis deux mois et demi, les syndicats sont unis", ce qui a entraîné "des reculs du gouvernement sur un projet initial" alors qu'il "avait prévu de le plier en 15 jours", a déclaré M. Martinez, quelques heures avant le vote du projet de loi au Sénat.

"C'est jamais plié", a-t-il insisté.

"La CGT va continuer, comme elle l'a annoncé, le mouvement en cours jusque fin juin, la date prévue pour l'instant" et, "après, les cheminots décideront", a ajouté M. Martinez. "On parle beaucoup de la convention collective (nationale du transport ferroviaire, ndlr) qui n'existe toujours pas" et "ça inquiète" les cheminots, a-t-il souligné notamment.

Le projet de loi de réforme ferroviaire, modifié par amendements la semaine dernière au Sénat, après son adoption mi-avril à l'Assemblée en première lecture et soumis mardi au vote des sénateurs, continuera son parcours parlementaire avec une commission mixte paritaire à la mi-juin. Il s'agira pour députés et sénateurs de s'accorder sur une version commune.

Questionné sur un éventuel rendez-vous "secret" avec le président Emmanuel Macron, comme le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger, M. Martinez a répondu: "Si j'avais été reçu en secret, vous le sauriez." Et d'ajouter: "Je n'ai pas eu le président de la République depuis très longtemps au téléphone."

Interrogé par ailleurs sur la réforme de l'audiovisuel public, dont les grandes orientations ont été présentées lundi par le gouvernement, M. Martinez a souhaité le maintien de "l'originalité", de la "qualité", des "complémentarités" et du "rayonnement national, territorial" des médias audiovisuels publics. "Pourquoi casser cet outil?" a-t-il critiqué.

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.

Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement  car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.

Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.

Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.

Je fais un don à France-Soir

Dessin de la semaine

Portrait craché

Image
bayrou
François Bayrou, baladin un jour, renaissant toujours
PORTRAIT CRACHE - François Bayrou, député, maire de Pau et plusieurs fois ministres, est surtout figure d’une opposition opportuniste. Éternel candidat malheureux à la...
20 avril 2024 - 10:45
Politique
Soutenez l'indépendance de FS

Faites un don

Nous n'avons pas pu confirmer votre inscription.
Votre inscription à la Newsletter hebdomadaire de France-Soir est confirmée.

La newsletter France-Soir

En vous inscrivant, vous autorisez France-Soir à vous contacter par e-mail.