Présidence LR : Laurent Wauquiez "homme fort d'une droite affaiblie" pour la presse

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Par AFP
Publié le 11 décembre 2017 - 03:50
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Laurent Wauquiez, candidat à la présidence du parti Les Républicains, lors d'une meeting de campagne
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Laurent Wauquiez, élu président des Républicains dès le premier tour avec près de 75% des voix, se retrouve à la tête d'une famille politique à reconstruire, "homme fort d'une droite affaiblie", estime la presse de lundi.
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Laurent Wauquiez, élu président des Républicains dès le premier tour avec près de 75% des voix, se retrouve à la tête d'une famille politique à reconstruire, "homme fort d'une droite affaiblie", estime la presse de lundi.

Le score ne souffre aucune ambiguïté: Laurent Wauquiez est loin devant ses deux concurrents, l'ex-filloniste Florence Portelli (plus de 16%) et le juppéiste Maël de Calan (9,25%). La participation a été plus importante que prévue avec près de 100.000 adhérents ayant voté, sur les 234.556 à jour de cotisation.

"Pour Les Républicains, l’année finit mieux qu’elle n’a commencé. Les militants ont apporté, ce dimanche, la meilleure des réponses à ceux qui voulaient un peu vite enterrer leur parti", se réjouit Yves Thréard dans le Figaro.

"En se mobilisant davantage que ne le redoutaient les candidats eux-mêmes, les militants LR ont montré dimanche qu’il leur restait une +envie d’avoir envie+", complète Olivier Auguste de L'Opinion.

Le Parisien évoque toutefois un score en "trompe-l'oeil" de Laurent Wauquiez. "Sa ligne politique, crispée sur les questions de société (famille, délinquance, communautarisme) ne lui permettra jamais de rassembler au-delà de la droite la plus conservatrice", écrit Frédéric Vézard.

Libération titre sur "la victoire en fâchant" du président de la région Auvergne-Rhône-Alpes. "Le plus dur reste à faire pour lui: recentrer son discours pour éviter la division", analyse Christophe Forcari.

- 'Royalement élu mais bien seul' -

Pour Pierre-Alain Furbury du quotidien économique Les Echos, Laurent Wauquiez est "l'homme fort d'une droite affaiblie".

Dans Ouest-France, Thierry Richard rappelle que "Nicolas Sarkozy disait qu’en politique, il vaut mieux faire des additions que des soustractions. Message reçu par le nouveau chef de LR qui n’a cessé de dire qu’il voulait rassembler. Volonté authentique d’ouvrir le débat ou stratégie d’endormissement de ses rivaux ?"

Dans Le Journal de la Haute-Marne, Patrice Chabanet rappelle qu'un des problèmes du nouveau président des Républicains est d'être "marqué très à droite, en cousinage idéologique avec l'extrême droite. L'accusation vient précisément d'une partie de la droite qui n'entend pas se placer sous son panache. Ses premiers adversaires sont d'abord là".

"Royalement élu mais bien seul dans la maison", pour reprendre la formule de Pierre Fréhel dans Le Républicain lorrain, Laurent Wauquiez "va devoir éviter une nouvelle fracturation de la droite républicaine au profit évident d’Emmanuel Macron après une campagne menée sans vergogne sur les thèmes identitaires et sécuritaires du Front national", souligne Dominique Garraud de La Charente libre.

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