Cinq choses à savoir sur la République tchèque

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Par AFP
Publié le 20 octobre 2017 - 14:20
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Le Pont Charles à Prague le 13 février 2017
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© Michal Cizek / AFP/Archives
Le Pont Charles à Prague le 13 février 2017
© Michal Cizek / AFP/Archives

La République tchèque, où sont organisées des élections législatives les 20 et 21 octobre est membre de l'Union européenne depuis le 1er mai 2004 tout en restant en dehors de la zone euro.

- Indépendance en 1993 -

En 1918, les Slaves de l'Ouest s'émancipent de la tutelle austro-hongroise. Le nouveau pays composé de Slovaques et de Tchèques prend le nom de Tchécoslovaquie. Mais en 1938, l'Allemagne nazie annexe les Sudètes puis en 1939 la Bohême et la Moravie tandis que la Slovaquie devient un état satellite du IIIe Reich en 1939.

La Tchécoslovaquie se reconstitue en 1945. En février 1948, le "coup de Prague" communiste fait tomber le pays dans le giron de l'URSS.

Après l'épisode du "printemps de Prague" (1968) sévèrement réprimé par Moscou et ses alliés, débute en novembre 1989 la "Révolution de Velours" qui met fin à la domination soviétique et porte le dissident et dramaturge Vaclav Havel à la présidence du pays.

A l'issue d'un épisode fédéral (la Tchéco-Slovaquie), la partition du territoire donne naissance le 1er janvier 1993 à deux Etats distincts: la Slovaquie (République slovaque) et la Tchéquie (officiellement baptisée République tchèque) dont Vaclav Havel devient, en février 1993, le premier président.

- Coalition au pouvoir -

L'actuel gouvernement tripartite de centre-gauche est composé du Parti social-démocrate (CSSD) du Premier ministre Bohuslav Sobotka, du mouvement centriste ANO et des chrétiens-démocrates (KDU-CSL).

Nommé par le président, ce cabinet a été installé en janvier 2014 à l'issue d'une longue crise politique engendrée par une série de scandales de corruption et de moeurs, qui avait fait chuter en juin 2013 le gouvernement de centre-droit de Petr Necas.

Le chef de l’Etat de cette république parlementaire est élu depuis 2013 au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans. Le premier à être désigné de cette manière a été le président actuel Milos Zeman, vétéran de la gauche, pro-russe, pro-chinois et hostile à l'immigration. Il a annoncé briguer un second mandat à la présidentielle de janvier prochain.

- Reprise économique -

Fortement dépendante de l'industrie automobile et des exportations vers la zone euro, l'économie tchèque, sortie d'une longue crise en 2013, a enregistré une croissance de 5,3% en 2015 avant de ralentir à 2,6% en 2016. La banque centrale table sur une croissance du PIB de 3,6% en 2017.

En progression en 2016, les ventes de voitures de tourisme dans le pays ont atteint 259.693 véhicules, contre 230.857 en 2015.

- UE, Otan, Schengen -

Premier pays de l'ex-bloc communiste à être admis à l'OCDE en novembre 1995, la République tchèque a adhéré en 1999 à l'Alliance atlantique et a rejoint l'Union européenne depuis 2004. Membre de l'espace Schengen, le pays est resté en dehors de la zone euro, gardant la couronne tchèque comme monnaie.

- Prague, joyau architectural -

Privé d'accès à la mer, ce pays d'Europe centrale comptant 10,6 millions d'habitants est entouré par la Pologne, la Slovaquie, l'Autriche et l'Allemagne.

Siège des institutions, la capitale Prague est aussi un haut lieu du tourisme, abritant un centre historique inscrit en 1992 au patrimoine mondial de l'Unesco. Dominée par l'imposant château de Prague, la vieille ville traversée par la Vltava regorge de joyaux architecturaux, palais baroques ou Renaissance, cathédrales gothiques, bâtiments art-déco... retraçant près de mille ans d'histoire.

Chaque année, des millions de visiteurs se pressent sur le pont Charles, chef d'oeuvre médiéval orné d'une trentaine de statues et dont la première pierre fut posée le 9 juillet 1357, par le roi de Bohême et empereur germanique Charles IV.

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