Paris se prépare à l'exposition universelle de 2025
La France a donné le top départ de sa candidature à l'organisation de l'exposition universelle de 2025, jeudi 5 dans l'amphithéâtre de la fondation Louis Vuitton, à Paris. Etaient présents de nombreux hommes politiques, dont le ministre de l'Economie Emmanuel Macron, une bonne partie des patrons du Cac 40 et une cinquantaine d'ambassadeurs.
Lors de son intervention télévisée de mi-mandat le 6 novembre dernier, François Hollande s'était dit favorable à l'organisation de cet évènement en 2025, alors que la dernière exposition universelle en France remonte à 1900.
Si l'Etat maintient cette volonté, le dépôt officiel des candidatures auprès du Bureau international des expositions (BIE), n'interviendra cependant pas avant 2016. Il s'agissait surtout de mobiliser les acteurs potentiels de ce projet et de le faire connaître du grand public.
A l'occasion de cette opération séduction, le thème de l'exposition a été révélé et s'intitule: "Au cœur des territoires s'ouvre celui des hommes". Il s'agit pour la fondation Expo France 2025 à l'origine du projet d'un "appel universel à la mobilisation et au partage, dans le cadre d’une exposition multipolaire et numérique".
Le contenu de cette exposition reste pour l'instant assez vague mais ne devrait pas se limiter à Paris. Parmi les idées proposées, un métro à ciel ouvert pour admirer les étoiles ou encore transformer la gare de l'Est en pavillon d'accueil.
Démonstration pharaonique de la culture et de l'industrie du pays hôte, l'exposition universelle de Paris pourrait selon les plus optimistes attirer pendant plusieurs mois 80 millions de visiteurs et générer 200 millions d'euros de bénéfices. Et si les organisateurs préfèrent raisonner en bénéfices, c'est parce que le coût de l'évènement est estimé à 2,9 milliards d'euros. Mieux vaut donc ne pas se tromper sur l'estimation des recettes ou dépasser le budget.
Le projet pourrait d'ailleurs contrarier celui des Jeux olympiques à Paris en 2024, soutenus, comme l'exposition, par François Hollande et la maire de Paris Anne Hidalgo. "A ce stade, il n'y a ni incompatibilité, ni concurrence", a-t-elle déclaré. D'autant plus que rien ne garantit que les deux candidatures parisiennes seront acceptées. Mais certaines voix s'élèvent déjà pour que le projet olympique soit décalé à 2028.
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