L'actrice Eliza Dushku révèle avoir été violée à l'âge de 12 ans sur le tournage de "True Lies"
L'actrice Eliza Dushku, plus connue pour sa carrière sur petit écran (Buffy contre les vampires, Angel, Tru Calling, Dollhouse, Bull…) qu'au cinéma, a révélé dimanche 14 sur sa page Facebook avoir été agressée sexuellement par un homme en 1993, alors qu'elle n'avait que 12 ans. C'était pour son troisième film: True Lies de James Cameron.
Son agresseur présumé, qu'elle accuse dans un long message, coordonnait les cascades sur le tournage à l'époque: Joel Kramer, 36 ans au moment des faits.
When I was 12 years old, while filming “True Lies”, I was sexually molested by Joel Kramer, one of Hollywood’s leading...
Publié par Eliza Dushku sur samedi 13 Janvier 2018
Même 25 ans après les faits, elle se souvient très clairement du jour de son agression. "Joel Kramer m'avait fait me sentir spéciale. Il avait construit une relation de confiance avec moi et mes parents. Je me souviens très clairement de comment il m'a attirée dans sa chambre… me promettant de m'amener à la piscine puis manger des sushis", a-t-elle ainsi commencé par expliquer.
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"Je me souviens le film qu'il a mis à la télévision, comment il m'a allongée sur le lit, comment il a disparu dans la salle de bain pour revenir nu… Je me souviens aussi comment il m'a entouré de ses bras gigantesques et commençait à me frotter de partout. (…) Quand il a eu fini, il m'a dit qu'on devrait rester discret. J'avais 12 ans, il en avait 36", a-t-elle détaillé.
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Son calvaire ne s'est pas arrêté là. Selon elle, il a volontairement provoqué un accident sur une cascade plus tard dans la journée. Elle a passé la soirée à l'hôpital, avec plusieurs cotes cassées.
Si elle s'est confiée si longtemps après c'est à cause d'une photo qu'elle a vue tout récemment. On y voyait Joel Kramer enlacer une jeune fille. Son sang n'a fait qu'un tour et elle a décidé de parler pour que ce qui lui est arrivé ne se reproduise plus.
Si Joel Kramer a depuis cette publication Facebook démenti ces accusations, de son côté James Cameron, le réalisateur de True Lies, a condamné les faits dans les médias américains: "Si j'avais été au courant, j'aurais été impitoyable".
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