Paul Bocuse "n'aurait pas voulu d'hommage national" comme le demandent des chefs étoilés

Bien que l'association des Toques blanches lyonnaises a demandé à l'Élysée qu'un hommage national soit rendu à Paul Bocuse, il semblerait que la cérémonie n'aurait pas été du goût du plus célèbre chef cuisinier français. En effet, selon son fils, Paul Bocuse était "quelqu'un de simple, qui voulait rester simple".

Il a expliqué ce mercredi 24 sur RTL qu'un "hommage national, ça n'est pas quelque chose qui colle à sa personne". Celui que l'on surnommait "le pape de la gastronomie" ne "voulait pas d’hommage, pas de cérémonie, pas de fleurs, pas de couronne. A la fin, il en a plus ou moins convenu mais c’est quelqu’un qui voulait rester simple", a insisté Jérôme Bocuse, qui dirige un restaurant du groupe au Parc Disney à Orlando (Floride).  Et de conclure: "On va faire du mieux qu’on peut pour respecter son souhait".

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"On aimerait un hommage national. Contrairement à Johnny Hallyday et Jean d'Ormesson qui avaient un rayonnement national, Monsieur Paul c'était le monde", fait valoir Christophe Marguin, à la tête de l'association des Toques blanches lyonnaises. Cette dernière demandait également que, exceptionnellement, l'hypothétique cérémonie se tienne à Lyon, ville à laquelle Bocuse était profondément attaché, et le 11 février, jour où il aurait fêté ses 92 ans. 

Les obsèques de Paul Bocuse, décédé samedi à 91 ans dans sa célèbre auberge de Collonges-au-Mont-d'Or en bord de Saône, doivent être célébrées vendredi 26 en la cathédrale Saint-Jean à Lyon, en présence de Gérard Collomb, ministre de l'Intérieur et ancien maire de Lyon.