"Divergente 2" : une suite musclée, mais un scénario peut-être trop sage

A la  fin du premier volet de Divergente, Tris (Shailene Woodley) faisait le grand saut vers l'inconnu, tournant le dos à la société "parfaite" et ultra-cloisonnée (un peu à la manière du Meilleur des Mondes d'Aldous Huxley) qui l'avait vu naître. Dès le début de ce nouvel épisode de la saga, L'Insurrection, on retrouve la jeune femme et ses compagnons qui luttent pour leur survie, pourchassés par les hommes de Jeanine, la chef des Erudits qui a pris le pouvoir à la faveur d'un coup d'Etat. Mais, rejoints par les Sans-factions, les Divergents de Tris comptent bien ne pas se laisser faire….

Voilà pour l'intrigue, somme toute plutôt basique et qui n'est pas sans rappeler ce qu'ont pu faire d'autres avant. Pour autant, les avis sont unanimes: ce Divergente-2 est à couper le souffle. Riche en scènes d'actions aux effets spéciaux soignés, l'adaptation des aventures de l'héroïne de la saga littéraire du même nom imaginée par Veronica Roth est un beau spectacle.

C'est peut-être même son défaut. Plus sombre que le premier épisode, le film met en scène un personnage de Tris complexe et torturé, une sorte d'anti-héroïne. Un aspect que n'exploite pourtant que peu le réalisateur Robert Schwentke, qui semble avoir préféré livrer un film pop-corn, par ailleurs réussi.

L'univers de la saga, dont le troisième volet (Allégeance, qui sera diffusé en deux parties en 2016 puis 2017) est déjà prévu, est en revanche mieux exploré. On en apprend ainsi beaucoup plus sur les différentes factions, comme les Altruistes ou les Sans-faction, qui avaient été survolées dans la première partie.

(Voir ci-dessous la bande-annonce de Divergente 2):