"Enragés" : Lambert Wilson au bout du suspense (VIDEO)

Auteur(s)
Jean-Michel Comte
Publié le 29 septembre 2015 - 02:45
Mis à jour le 30 septembre 2015 - 15:08
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Lambert Wilson Film Enragés
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©Jonathan Wenk/Wild Bunch
Lambert Wilson conduit, sous la menace, trois petits malfrats en fuite.
©Jonathan Wenk/Wild Bunch
Pour son premier film, "Enragés", qui sort ce mercredi 30 septembre dans les salles, le réalisateur Eric Hannezo, ancien journaliste sportif, tient le rythme. Le suspense est constant dans ce thriller où Lambert Wilson et Virginie Ledoyen jouent deux otages d'un trio de malfaiteurs après un braquage raté.

"C'est la règle qui régit l'univers: les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être". C'est Lambert Wilson qui dit cela, dans le film Enragés. Et, en effet, le spectateur n'est pas au bout de ses surprises dans ce thriller en forme de road-movie.

Lambert Wilson circule en voiture, dans une ville du Canada, avec sa petite fille de 4 ans à l'arrière, qu'il a endormie en lui faisant une piqûre car elle est malade. Il la conduit à l'hôpital, où elle doit subir une transplantation.

Mais ce n'est pas son jour de chance. Il croise la route de trois malfrats, qui viennent de rater un braquage de banque et tentent d'échapper à la police. Ils ont déjà pris une otage dans un centre commercial (Virginie Ledoyen), montent avec elle dans la voiture de Lambert Wilson et forcent celui-ci à les conduire dans leur fuite, sur les routes.

Trois malfaiteurs pas futés, pas maîtres d'eux (l'un des trois est un peu plus abruti que les deux autres), qui se disputent. Un père de famille inquiet et sa fillette endormie. Et une otage qui ne peut agir. Ces six personnes vont faire un long bout de chemin, entre les barrages de la police et en croisant sur la route le moins de gens possibles.

L'idée des trois est de gagner un lac près de la frontière, où ils pourront prendre un hors-bord qui les attend. L'idée de Lambert Wilson et de Virginie Ledoyen est de profiter de leur moindre moment d'inattention pour s'enfuir...

Parfaitement rythmé, le film déroule un suspense constant, dans une atmosphère lourde, faite de violence et de moments de répit. Les invraisemblances ne manquent pas (à la place des otages, le spectateur se dit qu'il se serait échappé depuis longtemps), mais la route continue, en ville comme à la campagne, sur les routes comme dans la forêt, de jour comme de nuit.

Et, surtout, le rebondissement final est de ceux que l'on n'attend pas. Un petit plaisir de scénario -racontez donc la fin à votre meilleur ennemi, par méchanceté- que s'est offert le réalisateur Eric Hannezo, 43 ans, dont c'est le premier film, plutôt réussi, après avoir été journaliste sportif sur France-2 puis chef des sports de TF1.

(Voir ci-dessous la bande-annonce du film):

 

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