"Le crime de l'Orient-Express" : Kenneth Branagh porte haut la moustache d'Hercule Poirot (vidéo)

Auteur(s)
Jean-Michel Comte
Publié le 12 décembre 2017 - 02:55
Mis à jour le 13 décembre 2017 - 20:37
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Kenneth Branagh Film Crime Orient Express
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©20th Century Fox
Big Moustache: Kenneth Branagh interprète le personnage du détective Hercule Poirot, dans le film dont il est aussi le réalisateur.
©20th Century Fox
Déjà adapté au cinéma en 1974, le célèbre roman d'Agatha Christie "Le crime de l'Orient-Express" fait l'objet d'un remake qui sort ce mercredi. Il est réalisé par Kenneth Branagh, qui y interprète le rôle principal, celui du détective Hercule Poirot.

Un train mythique, un roman légendaire, un détective hors du commun, un casting de première classe, un réalisateur prestigieux: le Britannique Kenneth Branagh adapte à son tour au cinéma (ce mercredi 13 sur les écrans français) l'un des livres les plus célèbres d'Agatha Christie, Le crime de l'Orient-Express, et se charge d'y interpréter le rôle principal, celui du détective Hercule Poirot.

Celui-ci embarque, en 1934, à bord de l'Orient-Express à Istanbul pour rejoindre Londres, via l'ex-Yougoslavie, les Alpes, l'Italie, la Suisse et la France. Deux événements imprévus vont vite marquer ce voyage: l'un des passagers, un gangster italo-américain, Edward Ratchett (Johnny Depp), est assassiné en pleine nuit dans son compartiment; et une avalanche contraint le train à s'immobiliser plusieurs heures en pleine montagne, ce que Poirot va mettre à profit pour enquêter.

Il y a dans le train une douzaine de passagers: une veuve nymphomane (Michelle Pfeiffer), une missionnaire prude (Penélope Cruz), un professeur sympathisant des Nazis (Willem Dafoe), une vieille aristocrate russe (Judi Dench) et sa dame de compagnie allemande (Olivia Colman), un comte hongrois danseur classique (Sergei Polunin) et son épouse un peu perturbée (Lucy Boynton), une jeune gouvernante pour enfants (Daisy Ridley), un médecin militaire (Leslie Odom), le secrétaire d'Edward Ratchett (Josh Gad) et son valet de chambre (Derek Jacobi). "Chacun d'entre vous est suspect", leur dit Hercule Poirot –qui, bien sûr, va résoudre l'énigme.

L'histoire machiavélique imaginée par Agatha Christie (1890-1976) est largement connue, et pour ceux qui n'ont pas lu le livre une première adaptation au cinéma, réalisée en 1974 par Sidney Lumet, avec déjà une pléiade de vedettes (Lauren Bacall, Sean Connery, Jean-Pierre Cassel, Ingrid Bergman, Anthony Perkins, Vanessa Redgrave, et Albert Finney dans le rôle d'Hercule Poirot), avait levé le suspense final.

Mais ce n'est pas tant l'histoire qui importe, ce sont dans ce remake la mise en scène et la distribution. A la fois appliqué et prenant quelques libertés avec le roman, Kenneth Branagh s'est régalé, entre paysages enneigés et huis clos, à peaufiner une mise en scène parfois bavarde mais avec un sens du théâtre qu'il affectionne. "C’est une pièce à plusieurs personnages, un huis clos dans un espace confiné, avec une tension insoutenable. Des personnages hétéroclites, tous intéressants à leur façon, interagissent autour de thèmes profonds et du plus dangereux des sujets", explique-t-il, réalisateur d'une quinzaine de films depuis 1989.

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Le Kenneth Branagh acteur s'en est, lui aussi, donné à cœur joie dans le rôle d'Hercule Poirot, moustache imposante, canne à pommeau, costume trois-pièces, vanité naturelle et accent franco-belge. A ses côtés, dans les quatre wagons bleus de l'Orient-Express filant sous la neige, les autres acteurs cabotinent avec le même plaisir évident, de Johnny Depp à Michelle Pfeiffer en passant par la jeune et jolie Daisy Ridley, révélée il y a un an dans Star Wars-VII (et à l'affiche du huitième épisode, ce mercredi 13).

Et tout à la fin du film, Kenneth Branagh fait un clin d'œil à un autre roman d'Agatha Christie adapté au cinéma, et dont il réalisera également bientôt le remake: Mort sur le Nil...

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