Gilets jaunes : les blocages du samedi 24 novembre (carte)

Une grande journée de mobilisation des gilets jaunes est prévue ce samedi. Une semaine après leur première journée de mobilisation, les manifestants organisent "l'acte 2" du mouvement, dans les rues de la capitale, mais aussi en province.

Ils ne désarment pas. Après une semaine de blocages et d'actions sporadiques, les "gilets jaunes" ont lancé ce samedi 24 la deuxième grande journée de manifestations pour s'opposer à la hausse des taxes sur le carburant voulue par l'exécutif.

A Paris, un grand rassemblement, prévu place de la Concorde à Paris, auquel plus de 36.000 personnes se sont déclarées "participants" sur Facebook, a été interdit pour des raisons de sécurité. Les Champs-Élysées et le quartier autour de l'Élysée ont été bouclés par les forces de l'ordre au petit matin pour éviter tout rassemblement sauvage.

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Une solution de manifestation alternative a été proposée aux organisateurs du mouvement sur le Champs de Mars mais ils l'ont rejetée, refusant d'être "parqués" loin des lieux de pouvoir parisiens. Ils ont simplement annoncé -mais pas déclaré en préfecture- un rassemblement "dans le quartier des Champs-Élysées".

Le préfet de Paris a prévenu ce vendredi 23 que "la loi sera appliquée" et que les personnes qui tenteraient de manifester dans des lieux non-autorisés pourraient être interpellées, et que les forces de police ont mis en place une stratégie visant à intervenir rapidement en cas de début de rassemblement.

Faute de moyens ou par peur d'échauffourées, certains privilégieront les actions en régions, où des rassemblements (Lyon, Lille, Toulouse, Limoges, Carcassonne...), opération péages gratuits et barrages filtrants sont prévus. A Bordeaux, les actions des "gilets jaunes" dans le centre-ville ont été interdites par la préfecture.

Voici la carte interactive des blocages recensés par les gilets jaunes eux-mêmes:

Les autorités, qui veulent éviter les débordements de la première semaine de mobilisation (deux morts, 620 civils et 136 membres des forces de l'ordre blessés), ont déployé des forces de l'ordre "à un niveau exceptionnel" à travers la France. Elles redoutent notamment l'infiltration de "réseaux violents d'ultradroite et d'ultragauche".

Voir:

Les rues interdites aux "gilets jaunes" le 24 novembre à Paris

Inflexibles, les "gilets jaunes" en route pour leur "acte 2" samedi

"Gilets jaunes" sur les réseaux sociaux, une semaine de vrai ou faux