L'arôme de la vanille rendrait de bonne humeur


Manger un yaourt à la vanille favoriserait la bonne humeur, selon une étude réalisée par des chercheurs originaires d’Autriche, des Pays-Pas et de Finlande. Publiée dans la Revue Foodresearch International, celle-ci a été menée de façon à tester les réponses émotionnelles inconscientes produites par la consommation de certains aliments, c'est à dire l'influence des saveurs sur l'humeur.
Pour ce faire, les scientifiques ont sélectionné trois groupes d'une vingtaine de personnes à qui ils ont fait goûter des yaourts dont seuls l’arôme et la teneur en graisse différaient. Ils ont ensuite appliqué la méthode "Emotive Projection Test", qui consiste à montrer des photos de plusieurs personnes aux volontaires, en leur demandant d'énumérer six traits positifs et six négatifs. L'objectif: amener les sujets à projeter leurs émotions sur une tierce personne.
D'après les résultats obtenus, le fait d'aimer ou non un yaourt influençait l'humeur des participants, de même que le fait d'être agréablement surpris ou très déçu par le goût. Les scientifiques ont également observé que l’arôme fraise couplé avec celui de l'ananas n’apportait aucune différence dans les réponses émotionnelles des volontaires. A l'inverse en revanche, la version "teneur en matière grasse" de ce même duo de saveurs provoquerait des réponses émotionnelles positives.
De façon générale, les chercheurs ont découvert que l'arôme de la vanille déclenchait des émotions positives importantes chez les participants et qu'en définitive, cette saveur les rendait de bonne humeur.
"Ce type d'information pourrait s'avérer précieuse pour les fabricants de ces produits, leur donnant un aperçu sur la façon dont nous répondons de façon subconsciente au produit", a expliqué le Dr Jozina Mojet, principale auteur de l'étude.
Et de conclure: "cette sorte de méthode implicite peut révéler les interactions complexes entre différents facteurs impliqués dans une situation, qui, basées sur sa mémoire et ses attentes, reçoit tout son sens pour la personne enquêtée".