Animaux : nouvelle campagne de prévention contre la rage
La rage fait une victime dans le monde toutes les dix minutes. Partant de ce constat des plus inquiétants, le ministère de l’Agriculture et de la Forêt vient de lancer, pour la deuxième année consécutive, une nouvelle campagne de prévention. Baptisée "Gare à la rage", elle vise à "rappeler aux voyageurs qu'ils ne doivent pas rapporter d'animaux des pays affectés par la rage". Par mesure de précaution, le ministère recommande également "de ne pas toucher d'animal errant" lors d'un séjour hors de France, la rage se transmettant le plus souvent par la morsure d'un animal contaminé, par une griffure ou un léchage.
En revanche, pour celles et ceux qui veulent voyager avec un animal de compagnie, plusieurs étapes doivent être suivies au préalable. Dans un premier temps, il convient de prendre contact avec le vétérinaire quatre mois avant le départ. Puis, il est nécessaire de réaliser une prise de sang s'il se rend dans un pays à risques et de mettre à jour tous ses vaccins. Enfin, l'animal doit être identifié par son passeport. Pour rappel: il faut impérativement présenter son animal de compagnie aux autorités douanières au retour en France. Le non-respect des obligations réglementaires est passible de sanctions pénales
Depuis 2001, 11 cas de rage canine ont été observés en France. Tous sont liés à des animaux contaminés à l’étranger. Selon l'Institut Pasteur, la rage est à l’origine de quelque 55.000 décès annuels dans le monde, le plus souvent suite à une infection transmise par un chien enragé.
Au total, environ 17 millions de personnes recevraient chaque année un traitement après l’exposition à des animaux chez lesquels on soupçonne la rage. D’après l’OMS, "l’évaluation montre que cette charge pour la santé publique pèse en grande partie sur l’Asie (avec une estimation de 31.000 décès par an), bien que l’estimation pour l’Afrique (24.000 décès par an) soit beaucoup plus élevée qu’on ne le pensait au départ".
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