Cannes : les gros sacs et valises interdits sur les plages cet été
On n'est jamais trop prudent. Alors que la menace terroriste est au plus haut en France, le maire de Cannes a décidé de prendre les choses en main. En plein état d'urgence, David Lisnard a pris un arrêté interdisant de se promener sur les bords du littoral et sur les plages de la ville avec des sacs de grosse dimension ou des valises. L'objectif: prévenir les risques d'attentats. "On permet à la police municipale et bien sûr à toutes les forces de l'ordre, de faire évacuer des personnes qui auraient des sacs".
Dans un communiqué, l'élu explique que cette mesure, qui concerne "le port et le transport à pied de contenants de grande dimension dont l'opacité et la taille pourraient dissimuler des matériels dangereux, armes ou produits explosifs", sera effective jusqu'au 31 octobre. Concrètement, elle s'applique sur le boulevard Eugène Gazagnaire, le boulevard de la Croisette, le quai Saint Pierre, le boulevard Jean Hibert mais aussi le boulevard du Midi-Louise Moreau à La Bocca.
Cette décision, qui renforce en parallèle "la lutte contre la vente ambulante exercée illégalement sur le littoral", s'inscrit "dans une démarche de résistance et de résilience collective afin de préserver notre mode de vie balnéaire tout en faisant preuve de vigilance". Les récalcitrants pourront être verbalisés ou priés de quitter la plage.
Très touché par les récents évènements, David Lisnard a tenu a exprimer son "émotion" et son "soutien" aux autorités religieuses à la suite de l'attentat qui a frappé une église à Saint-Etienne-du-Rouvray. Dans un courrier adressé à l'évêque de Nice, aux curés des paroisses cannoises et au père Abbé de Lérins, le maire de Cannes a évoqué le défi auquel la France doit faire face.
"La déviance fanatique doit être réprimée et extirpée des entrailles de notre société. Nous devons purger la France de ceux qui portent en son sein une aspiration criminelle sous couvert de religiosité et qui, ainsi, par leurs discours et leurs actes insultent l’histoire de notre pays et la raison humaine", a-t-il écrit précisant qu'il faut "apporter une réponse impitoyable à ceux qui ont juré devant la diable de nous asservir à leur démon".
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