Le début de l’année 2015 a été le plus chaud depuis 135 ans

Juillet et les sept premiers mois de 2015 ont été les plus chauds jamais enregistrés à la surface du globe depuis 1880 d'après les données de l'Agence américaine océanique et atmosphérique (NOAA). Des chiffres inquiétants qui rappellent l’importance de la tenue de la COP21 en décembre prochain.

Les températures se sont envolées. Selon l’Agence américaine Océanique et atmosphérique (NOAA), les sept premiers mois de l’année 2015 ont été les plus chauds enregistrés à la surface du globe depuis le début des relevés de températures en 1880. Dans le détail, la température depuis le début de l’année est supérieure de 0,85°C à la moyenne du XXe siècle, a révélé l’organisme dans un communiqué publié jeudi 20.

Le mois de juillet a également battu des records de chaleur, comparativement au même mois depuis plus d'un siècle. Le thermomètre a enregistré une augmentation de 0,81 °C par rapport à la moyenne de ce mois au XXe siècle. Pire encore, le mois de juillet a été le plus chaud de tous les mois jamais observés dans le monde depuis 1880. Cette vague de chaleur, qui a provoqué de lourds épisodes de sécheresse, a touché de nombreux pays dont la France. Dans certaines régions, les températures ont même dépassé les 40°C comme par exemple le 7 juillet dernier à Saint-Etienne (Loire) où le thermomètre affichait 41,1°C.

Si la tendance se maintient, 2015 pourrait même être l'année la plus chaude de l'histoire moderne. Une réalité inquiétante qui pourrait mener à un scénario catastrophe compte tenu de la rapidité du réchauffement climatique. Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, avait souligné en juillet dernier qu'en l'absence de mesures, les températures pourraient augmenter de 5 à 6°C d'ici 2100, ce qui provoquera inexorablement la fonte des glaces. Face à cette problématique, il avait donc appelé à prendre des mesures décisives lors de la conférence des Nations unies sur le changement climatique (COP21) qui aura lieu à Paris du 30 novembre au 11 décembre 2015.

L’un des objectifs de ces discussions organisées sous l'égide des Nations unies sera notamment de trouver le moyen de limiter la hausse de la température globale à 2 degrés.