Météo : une vague de chaleur exceptionnelle ce lundi
On ne peut pas parler de canicule, mais un nouveau pic de chaleur est attendu ce lundi 12 par Météo France. Et ce bien que cet été, déjà marqué par plusieurs épisodes caniculaires, touche à sa fin.
Cet "épisode remarquable de fortes chaleurs tardives", a débuté dimanche 11 "donnant des températures maximales entre 29 et 31 degrés sur le Sud-ouest, entre 31 et 34 degrés sur le Sud-est, avec en pointe des valeurs relevées à 17h jusqu'à 35 degrés à Carpentras, ainsi qu'à Nîmes. Ailleurs sur la France, les valeurs maximales relevées ont donné de 18 à 22 degrés de la pointe bretonne à la frontière belge, et entre 25 et 30 degrés sur le reste du pays", détaille Météo France.
Pour ce lundi, "les températures seront en hausse sur l'ensemble du pays. Les maximales seront le plus souvent égales ou supérieures aux 30 degrés, pouvant dépasser localement les 35 degrés dans le Sud-ouest". La vague de chaleur concerne notamment l'Ile-de-France, placé en vigilance "jaune". Les températures y atteindront les 30 degrés, tout comme dans les Hauts-de-France ou le Grand-Est.
"En ce début de semaine, la température moyenne en France deviendra supérieure de 6 à 7 degrés à la norme. Les maximales approcheront et pourraient localement dépasser les valeurs records pour une seconde décade de septembre en particulier sur la moitié nord de la France", prévient également Météo France. Le mercure devrait cependant commencer à descendre dès mercredi 14.
L'été 2016 aura été marqué par des chaleurs exceptionnelles. Fin août, c'était la première fois depuis 1964 que le thermostat dépassait les 35° dans Paris si tard dans l'été.
Pour que la canicule soit avérée, le niveau de très fortes chaleurs doit être le même le jour et la nuit pendant trois jours consécutifs, entraînant ainsi une extrême fatigue. La France a encore en mémoire l'épisode de très forte chaleur de l'été 2015 qui s'était installé dans la durée. Selon l'Institut de veille sanitaire (InVS), elle avait provoqué une surmortalité responsable de 3.300 décès.
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