Piétonisation des voies sur berges : hausse du trafic rive droite, mais pas plus que prévu
La piétonisation très controversée et sous haute surveillance des berges rive droite au cœur de Paris, a provoqué en septembre une hausse du trafic à certains endroits, mais pas plus que prévu par les études d'impact, a indiqué ce mardi 8 le préfet de police de Paris.
Michel Cadot qui rendait compte pour la première fois devant le Conseil de Paris d'un rapport du Comité technique de suivi qu'il a mis en place, a noté "un certain nombre d'évolutions pas fondamentalement différentes" de l'étude d'impact demandée par la mairie de Paris. Cette première synthèse, qui peut être lue sur le site internet de la préfecture de police de Paris, rend compte de "premières mesures qui sont partielles et limitées à un seul mois", a-t-il noté.
Ce rapport note ainsi une hausse du trafic sur les quais hauts, le boulevard Saint-Germain et le pont de la Concorde et une "augmentation limitée des temps de circulation", variables selon les heures. Il estime qu'il n'y a pas de "variations significatives" du trafic autour de Paris sur des mesures concernant l'A4, l'A86 sud et l'A14. Une "observation réaliste" de la mesure de piétonisation portée par la maire de Paris Anne Hidalgo prendra six mois, avec des mesures à venir de bruit et de pollution de l'air, a rappelé le préfet.
Le maire du 1er arrondissement Les Républicains Jean-François Legaret avait auparavant interpellé le préfet pour rappeler les conclusions d'un premier rapport à l'initiative de la Région Ile-de-France, qui affirmait selon lui que "Paris est totalement embolisé" depuis la fermeture de la voie Georges-Pompidou au cœur de Paris.
Pas moins de quatre comités et autres observatoires ont placé la piétonisation des berges, très critiquée à droite et en banlieue, sous haute surveillance, la Ville, la Préfecture de police, la Région et la Métropole du Grand Paris.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.