Rougeole chez un bébé : quels risques et quel traitement
© FRED TANNEAU / AFP/ArchivesLa rougeole reste très active en France depuis plusieurs mois. Les bébés sont particulièrement vulnérables car leurs défenses sont plus faibles et ils risquent davantage de connaître des complications
Les alertes concernant la propagation de l'épidémie de rougeole se sont multiplié ces derniers mois en France, mais aussi au niveau européen et mondial. La maladie est particulièrement dangereuse pour les bébés.
Le vaccin ROR est désormais obligatoire, mais la première injection n'a lieu que vers 12 mois et doit être complétée par une seconde entre 16 et 18 mois. Les nourrissons ne bénéficient donc pas de la même immunité que les adultes vaccinés.
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La rougeole est particulièrement contagieuse. Un malade peut contaminer 15 à 20 personnes et la couverture vaccinale (idéalement de 95% selon les autorités sanitaires mais de 79% dans les faits) reste insuffisante en France.
Le virus se transmet par les projections de salive, les objets touchés ou par contact étroit ave une personne infectée. Les bébés qui aiment tout toucher et tout porter à la bouche sont donc fortement exposés.
Non seulement ils ont plus de risque de contracter le virus, mais ils ont également plus de chance que les adultes de développer des complications, lesquelles se présentent dans environ 30% des cas. Les bébés peuvent développer des complications peu graves, notamment des otites aiguës mais aussi des laryngites ou des diarrhées. Des complications plus sérieuses peuvent survenir comme le développement d'une pneumonie, de problèmes hépatiques, néphrologiques ou neurologiques.
"La rougeole étant due à un virus, les antibiotiques sont inutiles. Le seul traitement de la rougeole est celui de la fièvre. Une surveillance médicale est nécessaire en raison du risque de complications", résume l'Assurance maladie.
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