Toulouse : les taxis mobilisés contre les VTC, les transports en commun bloqués
Peu après 5h30, les taxis bloquaient tous les dépôts de bus et de tramway alors que des voitures se rendaient aux abords de l'aéroport de Toulouse-Blagnac et d'Airbus, a expliqué la même source, affirmant que Toulouse allait vivre une "journée de blocus". "Aujourd'hui, il n'y aura pas de bus et de tramway à Toulouse", a-t-il affirmé.
Le mouvement devrait aussi concerner le périphérique toulousain où des opérations escargots seront menées, selon la préfecture.
Les organisateurs de ce mouvement qui coïncide avec une réunion à Paris du ministre des Transports Alain Vidalies et des chauffeurs de représentants des chauffeurs VTC et de taxis, attendent plus de 1.000 de leurs collègues venus de toute la France et même de l'Europe, notamment "d'Espagne ou de Belgique", selon M. Abeilhou.
"On n'a pas fait encore de décompte. Les Parisiens sont là, les Marseillais et les Bruxellois aussi. Les Espagnols, les Lyonnais vont arriver", a affirmé le porte-parole. Cependant, interrogée dimanche par l'AFP, un responsable de la police avait estimé cette prévision de 1.000 taxis attendus de trop haute.
"Nous souhaitons que ce mouvement soit historique. C'est une première manifestation uniquement en province", a souligné M. Abeilhou, constatant que le préavis a été déposé un matin et que quelques heures plus tard sa fédération apprenait qu'elle serait reçue le lundi après-midi par le ministère.
Selon M. Abeilhou, le préavis de grève qui a été déposé pour le lundi 4 avril précise que "le mouvement est illimité". "Si dans la soirée, nous n'obtenons pas satisfaction, nous reviendrons mardi", a-t-il prévenu, rappelant que leurs exigences portent sur la fin du statut de VTC et l'usage exclusif de la géolocalisation pat les taxis. Ils réclament également le retour à la TVA à 5,5% et à la défiscalisation de la TIPP.
Les taxis ont choisi Toulouse comme capitale de la contestation, selon M. Abeilhou car ils ne se reconnaissent plus dans les grandes organisations à Paris qui "semblent avoir accepté la concurrence des VTC".
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