Vacances : les Européens plus nombreux à partir cet été
Les Européens ont la bougeotte. A un mois des grandes vacances scolaires, un baromètre Ipsos, publié ce mercredi, vient de révéler que 60% d'entre eux ont bien l'intention de faire leurs valises cet été pour s'accorder quelques vacances. Une nouvelle réjouissante puisqu'il s'agit de la première fois "après trois années de baisse ou de stagnation" qu'autant d'Européens déclarent partir cet été (6 point de plus qu'en 2014). Parallèlement à cette embellie sur les intentions de départ, les budgets prévus pour cette période remontent, eux aussi, la pente.
D'après les résultats de l'étude, les Européens retrouvent "un peu d'aisance" au niveau financier. Ainsi, le budget vacances moyen des Européens de la zone euro "s'élèvera cette année à 2.390 euros, soit 180 euros de plus que l'année dernière". Mais cette tendance à la hausse concerne surtout les pays où les budgets étaient déjà assez élevés les années précédentes comme l'Allemagne et l'Autriche.
En France par exemple, la tendance est à la baisse: 2.180 euros en moyenne, soit 46 euros de moins que l'an passé. Les Français, dont la moitié prévoient de partir dans l'Hexagone, sont d'ailleurs en quête d'astuces pour voyager moins chers. Pour le trajet, 20% des sondés se penchent sérieusement sur le covoiturage. En matière de logement, l'échange de maisons ou d'appartements continue de séduire de plus en plus de ménages.
Malgré tout, une partie des Français ne se sentent pas rassurés à l'idée de partir, surtout après les attentats qui ont eu lieu en janvier dernier à Paris. Ils sont 38% à se déclarer très préoccupés, soit 10 points de plus qu'en 2014. "L'augmentation est également forte auprès des Italiens (+18 points à 44%)", selon le baromètre.
Du côté des destinations, pas de grande surprise. Comme chaque année, c'est le bord de mer qui fait le plus rêver les sondés. Au total, 62% des Européens envisagent ainsi un séjour balnéaire, un taux stable par rapport à 2014. Toutefois, la montagne gagne du terrain, avec 20% des intentions de départ contre 18% en 2014. Pour parvenir à cette conclusion 510 Européens (Français, Allemands, Britanniques, Italiens, Espagnols, Belges, Autrichiens), ont été interrogés par téléphone.
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