Passe sanitaire : désobéissance civile ! Françaises, Français, où sont donc les baïonnettes intelligentes ?

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Le médecin résistant, pour FranceSoir
Publié le 07 août 2021 - 17:40
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Manifestation au Sénat, 22 juillet 2021
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"Buvons, buvons… quelle est la limite ?"
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TRIBUNE - Françaises, Français, portons un toast au président de la République ! Buvons ! Buvons !

COVID-19. Buvons, buvons… quelle est la limite ? Où s’arrête l’allégeance nécessaire au chef de l’État ? Grave dilemme puisque le respect de sa fonction reste pour nous le fondement de l’idéal démocratique, d’une société respectueuse et apaisée.

Rappelons l’histoire de la gestion de la COVID-19. Soyons clairs et synthétiques. Quels seraient les principaux chefs d’accusation opposés au gouvernement ?

  • Un nouveau virus. Une épidémie inquiétante… Pendant que la Chine endiguait en fermant les frontières de ses provinces, ainsi que le font ceux qui savent, (comme les vétérinaires le font, ainsi que nous l’a récemment rappelé le professeur Chabrière de l’excellent IHU de Marseille, le confinement n’étant que la mesure précédant l’abattage), nous laissions nos frontières poreuses, laissant allégrement le virus s’installer chez nous. Le confinement est inutile, une étude l’a montré.
    Conclusions : Bien que de petits avantages ne puissent être exclus, nous ne trouvons pas d'avantages significatifs sur la croissance des cas dès les interventions non pharmaceutiques plus restrictives. Des réductions similaires de la croissance des cas peuvent être obtenues avec des interventions moins restrictives.
     
  • Puis nous changions le mode de délivrance de l’hydroxychloroquine avant de l’interdire en faisant trop vite confiance en une étude malhonnête et depuis lors rétractée (Le ministre, Monsieur Olivier Véran, devra en répondre), celle du LancetGate dont nous avons déjà parlé à plusieurs reprises ; pourtant ce médicament aurait pu changer l’histoire de l’épidémie (son efficacité est prouvée par des centaines d’études). Conséquences : des milliers de morts, qui ne seraient pas morts s’ils avaient été traités par ce médicament.
     
  • Une polémique sur les masques, non disponibles et donc inutile, puis disponibles et donc subitement indispensables.
     
  • Ensuite, le protocole établi avec la complicité de l’Ordre des médecins était d’attendre la mort avec un médicament potentiellement aggravant, le paracétamol.
     
  • L’ivermectine, un médicament peut-être encore plus efficace que l’hydroxychloroquine, et que l’on pourrait combiner avec ce dernier. Une viscosité administrative criminelle ; il va falloir des semaines ou mois de discussion afin d’avoir une potentielle RTU d’utilisation pour un médicament connu aussi depuis des décennies et avec très peu d’effets secondaires. Combien de morts en plus ? Encore et encore ? Le respect des couches administratives est-il aussi important qu’une vie ?
     
  • Les tests générant des faux positifs car 1. effectués chez des personnes asymptomatiques 2. avec un CT (nombre d’amplifications) excessif.
    Cette « politique » des tests n’a pas changé malgré les remarques proférées par de nombreux scientifiques.
     
  • Rappelons l’euthanasie active effectuée en Ehpad avec le Rivotril. Nous en avons les preuves, à commencer, au-delà des témoignages, par le décret autorisant ce médicament en situation non palliative pour traiter les insuffisances respiratoires, alors même que ce médicament est dépresseur respiratoire.
    Deux articles en témoignent : "Le vieil homme est amer" et "L'éthique de la covid : vers un nouveau procès de type Nuremberg"
     
  • Rappelons également que le livre du professeur Christian Perronne « Y a-t-il une erreur qu'ils n'ont pas commise » revient en détail sur la plupart de ces points, et sur d’autres.

En face, la Vertu, les Droits de l’Homme, sécularisation extérieure d’une Ethique universelle christique intérieure ; « ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas qu’il te fasse », et « fais à autrui ce que tu aurais voulu qu’il fasse pour toi ». Droits de l’homme en opposition d’avec la politique menée lors de la pandémie, politique du mensonge, de l’absence de soin (diabolisation de traitements efficaces, hydroxychloroquine en premier lieu), de la nuisance (paracétamol dangereux, Rivotril véritable « poison respiratoire », de l’absence de hauteur de vue (sacrifice économique avec ses conséquences, destruction sanitaire avec cancers non diagnostiqués lors du premier confinement)...

Entre, la liberté.

La liberté, n’est pas l’anarchie, mais une soumission volontaire à des règles et des lois permettant un vivre ensemble harmonieux dans une société où les droits fondamentaux de tout citoyen sont respectés.

« Il n'y a pas de liberté là où il n'y a pas de loi, ou là où quelqu'un est au-dessus des lois » Rousseau.
« L'obéissance à la loi qu'on s'est prescrite est liberté » Rousseau, Du Contrat social, ch. VIII.

« La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent ; et si un citoyen pouvait faire tout ce qu'elles interdisent, il n'y aurait plus de liberté, parce que les autres auraient tout de même ce pouvoir » L'Esprit des Lois, Montesquieu.

Mais la liberté est une « libre soumission » à des valeurs nobles, d’aucune façon une soumission aveugle et irréfléchie. Qui dit libre soumission dit soumission acceptée, au travers de critères moraux, que l’homme porte en lui de manière innée (ce que nous pensons, bien qu’il y puisse y avoir débat sur ce point)

Méditez sur l’Ethique intérieure transcendante ! « Dieu et le diable se battent là-bas et le champ de bataille est le cœur des hommes » Dostoïevski 

Nous ressentons que l’âme est le théâtre d’une lutte permanente, s’inscrivant, en profondeur, au-delà du dualisme brut.

« Vertu. Epiphanie et galette des Rois ! Symbolique du germe, qui devient baigneur (la fève), puis grandit, devient Enfant Christ, Maître du Nouvel Homme accompli. Vices. Saint Michel (ou Saint Marcel) terrassant le Dragon. Maîtrisant ; mais ne tuant pas. Car du vice peut naître la vertu par Transmutation Alchimique ».


L'heure est-elle venue de la désobéissance civile ?

Le philosophe John Rawls définit ainsi la désobéissance civile :

« La désobéissance civile peut être définie comme un acte public, non-violent, décidé en conscience, mais politique, contraire à la loi et accompli le plus souvent pour amener à un changement dans la loi ou bien dans la politique du gouvernement. En agissant ainsi, on s’adresse au sens de la justice de la majorité de la communauté. »

La légitimité de la désobéissance civile naît ainsi du conflit qui peut apparaître entre la vertu et l’obéissance à la loi quand celle-ci ne découle plus d’une libre soumission découlant de valeurs nobles, mais au contraire d’une contrainte infondée, injuste, arbitraire, à rebours de la morale universelle, et contraire à l’intérêt général.

La pandémie de coronavirus a fait refluer les libertés individuelles dans le monde, et placé la France dans la catégorie des « démocraties défaillantes », selon le rapport annuel du groupe britannique « The Economist ».

1. Légitimité d’actes de désobéissance civile ? Tout d'abord, la désobéissance peut être légale !
Tout agent public est tenu de se conformer aux instructions de son supérieur hiérarchique. Cette obligation a toutefois quelques limites, notamment si l'ordre donné est illégal, ou en cas de d'exercice du droit de retrait. L'obligation d'obéissance peut être levée dans les conditions suivantes :
Loi n°83.634 du 13 juillet 1983, article 28 Le fonctionnaire « doit se conformer aux instructions de son supérieur hiérarchique, sauf dans le cas où l'ordre donné est manifestement illégal et de nature à compromettre gravement un intérêt public ». https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F32707

2. Légitimité d’actes de désobéissance civile ? Tout est question de proportionnalité.

Certaines lois nécessaires peuvent cacher une part d’injustice pour un tiers et gageons que la limite est quelque peu arbitraire et floue. Mais soyons vigilants ! Nous y sommes ! Lorsque l’État ne protège plus son peuple, que le plus faible est abandonné, que l’on ne soigne plus, que les « anciens » en Ehpad sont voués, selon le décret, à l’euthanasie par Rivotril plutôt qu’au soin véritable, que l’exécutif a pris un pas totalitaire sur le parlement, que les décisions ne se prennent plus qu’au sein d’un obscur « conseil de défense », quand la liberté d’expression est bafouée (en qualifiant par exemple l’avis contradictoire exprimé par France Soir de « complotiste » et en essayant de lui retirer son statut "d'information politique et générale" (IPG), (Madame Roselyne Bachelot)), quand le droit de réunion est rendu difficile en raison des contraintes sanitaires infondées, la question ne se pose t-elle pas avec une particulière acuité ?

Le certificat a été heureusement conservé…

Pourquoi les Français ne se révoltent-ils pas ? Pourquoi une partie importante de la population se réjouit-elle du confinement ? René Guenon apporte peut-être quelques éléments de réponse dans ses livres, en particulier « le règne de la quantité et les signes des temps ».

« Parmi les traits caractéristiques de la mentalité moderne, nous prendrons ici tout d’abord, comme point central de notre étude, la tendance à tout réduire au seul point de vue quantitatif, tendance si marquée dans les conceptions « scientifiques » de ces derniers siècles, et qui d’ailleurs se remarque presque aussi nettement dans d’autres domaines, notamment dans celui de l’organisation sociale, si bien que, sauf une restriction dont la nature et la nécessité apparaîtront par la suite, on pourrait presque définir notre époque comme étant essentiellement et avant tout le « règne de la quantité ». René Guenon, Le règne de la quantité et les signes des temps 

L’inexorable abandon de la spiritualité, la chute continuelle de l’homme dans la seule matière où règne de la « quantité » explique, que le gouvernement ait pu acheter la docilité des Français : travailleurs artificiellement payés d’une monnaie de singe alors même que l’économie ne génère plus de richesses, par le fonctionnariat ou le chômage partiel, aides diverses à certaines professions ; pendant que d’autres, petits libéraux, sont livrés à la réalité angoissante des arrêts d’activité. Achat des Français, rien une authentique forme de corruption divisant la société.

Pourtant, il ne faut pas, selon Henry David Thoreau, auteur de « De la désobéissance civile » être complice de l’injustice, par exemple en payant l’impôt, où en l’occurrence en cédant aux intimidations du gouvernement voulant priver les restaurants désirant ouvrir des aides allouées. L’insurrection doit être collective, ferme, assumée au grand jour, constructrice (proposant une alternative), non violente, consciente des risques encourus et s’inscrivant dans le temps. L’État doit être contraint à modifier la loi ou son comportement. Il s’agit d’un dernier recours devenu légitime, en cette situation pandémique, puisque l’État refuse encore et encore le soin aux patients, probablement en raison de la viscosité de l'administration tétanisée par le principe de précaution et de son incapacité à décider, sans parler des pressions exercées par les médecins « South Park » se réclamant du collectif « No Fakemed », inquisiteurs et à pensée unique fascisante.

Choisirons-nous encore longtemps la quantité, le matérialisme et argent ou allons-nous enfin reconquérir la qualité, notre liberté ? Un grand merci au collectif donnant l’exemple : « laissons les prescrire ! » auteur d’un protocole de traitement sage et référence

Française, Français, on vous a menti ! Désobéir peut être une vertu civique !

La méta-analyse « Effet de l’hydroxychloroquine avec ou sans azithromycine sur la mortalité des patients due à la maladie à coronavirus 2019: a systematic review and meta-analysis » parue dans Clinical Microbiology And Infection de Thibault Fiolet, Anthony Guihur, Mathieu Edouard Rebeaud, Matthieu Mulot, Nathan Peiffer-Smadja, Yahya Mahamat-Saleh est subtilement remise en cause par le journal (CMI) dans lequel elle a été publiée ! Reporting of systematic reviews and meta-analysis of observational studies

Bien que les essais contrôlés randomisés soient généralement considérés comme apportant plus de certitude quant à la preuve d'un effet, de nombreuses interventions dans le domaine des maladies infectieuses sont examinées dans le cadre d'études d'observation. Il s'agit notamment de rares cas de traitement qui ne peuvent pas être examinés dans le cadre d'un essai randomisé (par exemple, traitement antibiotique empirique approprié ou inapproprié) [1,2], d'interventions complexes qui sont difficiles à examiner dans le cadre d'essai randomisé (par exemple, lutte contre les infections ou gestion des antibiotiques) [3,4], de programmes de recherche comparative efficace et d'amélioration de la qualité (comparaison entre les antibiotiques couramment utilisés et approuvés, la monothérapie et la thérapie à base de plantes) [3,5], d'études de cas de maladies infectieuses et de programmes d'amélioration de la qualité. combinaisons ou durées de traitement pour lesquels les ressources pour les ECR font défaut [5,6,7,8,9,10], ou les études rapidement lancées lors d'épidémies, telles que la pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19) [11,12,13]. Il est intéressant de les résumer dans des revues systématiques ; cependant, les revues systématiques des études d'observation souffrent des mêmes lacunes que les études d'observation primaires lorsqu'il faut faire des déductions causales. Les erreurs constantes des études observationnelles peuvent même être amplifiées en réduisant les intervalles de confiance par le biais d'une méta-analyse. 
NB : la référence 13 correspond à la méta-analyse de Fiolet et al.

Deux nouveaux articles démontrent les mensonges proférés au sujet de l’hydroxychloroquine !

  • « Hydroxychloroquine chez les patients hospitalisés atteints de Covid-19» : lettre publiée dans le New England Journal of Medicine, pourfendant et réduisant à néant en quelques mots pertinents l’étude Recovery qui administrait des doses toxiques d’hydroxychloroquine aux patients.
  • La méta-analyse revisitée et corrigée de Fiolet et al, déclinée en 4 sous méta analyses, démontrant leurs erreurs et surtout l’efficacité du traitement du professeur Raoult « La revisite d’une méta-analyse montre que l’hydroxychloroquine combinée avec l’azithromycine peut être efficace chez les patients Covid-19»

L’ivermectine a malheureusement subi le même sort, malgré de nombreuses publications prouvant son efficacité et son innocuité qui aurait permis une prescription à grande échelle sans risque.

Il faut croire que tout a été misé d’emblée uniquement sur une vaccination à grande échelle, sans discernement. Nous ne sommes pas dogmatiques, pas « anti-vax », mais pensons que le vaccin est un médicament qui doit s’évaluer, s’administrer avec un consentement éclairé quand il s’agit comme actuellement d’une phase 3 expérimentale (même s’il existe une AMM provisoire), et que toutes les tranches d’âge ne bénéficient pas du même rapport bénéfice risque (vacciner les enfants paraît en effet risqué et aberrant.

Voilà que maintenant, summum de l’infamie, le Pass sanitaire divise les Français en deux catégories, les vaccinés et les non-vaccinés. Bien que la situation ne puisse se comparer aux heures sombres de l’Etat Français sous Vichy, il faut reconnaître que l’esprit est le même : inquisition, pensée unique, jugement, délation.

Pour la défense de la France ! Reconquérez votre dignité ! Non au confinement absurde ! Non au refus de soin ! Non au déni de l’efficacité de l’hydroxychloroquine ! Non aux insultes proférées a l’égards des professeurs Perronne et Raoult ! Non au passe sanitaire et non à la pseudo-vaccination obligatoire !

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