14 juillet : les principales déclarations de François Hollande (VIDEO)

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RT
Publié le 14 juillet 2015 - 19:18
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François Hollande interview 14 juillet 2015
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© Alian Jocard/AP/SIPA
Ce mardi 14 juillet, François Hollande s'est prêté au jeu de la traditionnelle interview télévisée de la fête nationale.
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Ce mardi 14 juillet, François Hollande s'est prêté au jeu de la traditionnelle interview télévisée de la fête nationale. S'il n'a pas fait d'annonce particulière, le président de la République a notamment évoqué le dossier grec, la menace terroriste en France ou encore le retour de la croissance dans l'Hexagone.

Après avoir présidé les cérémonies de ce mardi 14 juillet, François Hollande a répondu cette après-midi à la traditionnelle interview télévisée de la fête nationale. S'il n'a pas fait d'annonce particulière, le chef de l’Etat est notamment revenu sur le dossier grec et l’accord européen conclu lundi 13. Six mois après les attentats de Paris, il a également évoqué la menace terroriste qui plane sur nous et a donc défendu sa loi sur le Renseignement. Enfin, il s’est exprimé sur la croissance, qui est "là", et sur 2017, date à laquelle il ne se représentera que s’il a réussi à inverser la courbe du chômage, a-t-il assuré. Retour sur ses principales déclarations.

 

La Grèce

"La France avait pour rôle que la Grèce soit victorieuse, puisse rester dans la zone euro", a commencé François Hollande. "Si la Grèce eut été lâchée, sortie de la zone euro, c'eut été une humiliation (…) L'humiliation, c'eut été de la chasser", a-t-il poursuivi. Aussi, le rôle de l’Hexagone, "c'était de faire en sorte que ce soit l'Europe qui en sorte victorieuse". "Ce qui a été obtenu, c'est que la Grèce reste dans la zone euro", a rappelé le président de la République, assurant avoir veillé à ce que "l'argent des Français puisse être sauvegardé". "Je voulais faire en sorte que la Grèce puisse se redresser", a-t-il poursuivi avant de conclure: "je ne dis pas que c'est la France qui a gagné, c'est l'Europe qui a gagné et la France qui a joué tout son rôle".

 

Le couple franco-allemand et la zone euro

"Ce n'est pas la France et l'Allemagne qui doivent conduire l'Europe, mais sans la France et l'Allemagne, l'Europe ne peut pas avancer", a déclaré François Hollande, avant d’évoquer la zone euro, "une garantie, une protection, une sécurité". Selon le président de la République, la coopération économique entre les Etats européens doit encore se renforcer. "La France va établir un document pour dire: Voilà ce que nous pouvons faire. Il faudra ensuite aller plus loin, pour avoir un budget de la zone euro", a-t-il expliqué, appelant également à plus de"convergence fiscale et sociale".

 

L'accord sur le programme nucléaire iranien conclu ce mardi 14

"L'Iran n'aura pas accès à l'arme nucléaire, nous pourrons vérifier et s'il le faut remettre les sanctions", a assuré le chef de l’Etat. "La France, si elle veut assurer la paix, elle doit parler avec tous, mais avec les principes qui valent pour tous (…) Nous ne voulons pas faire qu'il y ait une opposition entre l'Iran, pays chiite et d'autres pays sunnites". Car ce serait un jeu"dangereux".

 

La menace terroriste et le système de renseignement français

"J'ai renforcé sans cesse les services de renseignement et qu'ils puissent travailler en respectant notre liberté (…) Toutes les semaines, nous empêchons des actes terroristes", s'est félicité François Hollande. "En revanche, nous devons encore améliorer notre système et c'est le sens de la loi sur le Renseignement (…) Le but est de renforcer nos moyens. Il y a 1.700 personnes parties en Syrie, il y en a qui veulent partir. (...) Nous sommes mobilisés et nous ne voulons pas qu'il y ait de doute pour les Français sur le dispositif que nous avons mis en place", a expliqué le président, tenant à féliciter au passage les ministres de l'Intérieur et de la Défense, Bernard Cazeneuve et Jean-Yves Le Drian.

 

L’identité

Face à la menace de "groupes qui veulent mettre en cause toutes les civilisations (...) les Français ne doivent pas avoir peur", a assuré François Hollande, ajoutant: "nous devons montrer face à ces volontés de destruction que nous sommes unis".  Ce que ne nous avons à défendre, "ce n’est pas une identité. Ce que nous devons porter, c'est une certaine idée de la France", a poursuivi le chef de l’Etat, paraphrasant le général De Gaulle. "Le sujet, c'est comment faire pour que la France soit plus forte?", a-t-il enfin lancé avant de lâcher une allusion au Front national: "je ne suis pas pour la France crispée, enfermée, rabougrie, qui voudrait se diviser, je laisse ça à d'autre".

 

La croissance

"La croissance, elle est là", s’est félicité François Hollande, mettant notamment en avant le pacte de responsabilité, la loi Macron, la loi Rebsamen. "Je vais faire préparer une loi sur le numérique, tout ce qui est une activité nouvelle, tout ce qui peut créer plus d'emploi", a-t-il ensuite annoncé. Car, "la loi Macron, c'était par rapport à des professions anciennes. Là, c'est par rapport à des métiers nouveaux, qu'il faut libérer, faire que ce soit à chaque fois possible de créer en France".

 

Sa personnalité, son audace

"J'ai toujours fait le choix les plus audacieux, mais aussi les plus protecteurs (…) Vous en connaîtrez, j'espère, des présidents aussi audacieux que moi...", a lancé, très content de lui, François Hollande aux journalistes qui l'interrogaient. 

 

Manuel Valls

"Manuel Valls a vocation à rester jusqu'à la fin du quinquennat (…) Quand on a un bon Premier ministre, on le garde", a tranché le chef de l’Etat.

 

La présidentielle de 2017

"Je ne vais pas annoncer quelque candidature que ce soit. Nous sommes à deux ans de l'échéance. Vous avez vu les sujets qui sont les miens? La Grèce, l'Iran, le terrorisme. Si je pensais à l'élection aujourd'hui, je serais à côté du sujet...", a lancé  le président, avant de conclure: "jai une obligation de résultats (…) S'il n'y a pas de baisse du chômage, je ne serai pas candidat (…) S'il n'y a pas de résultats, pourquoi les Français me feraient-ils confiance cinq ans de plus?".

 

Nicolas Sarkozy

"J'ai suffisamment de sujets à traiter, celui-là n'est pas sur ma table de travail", a enfin balayé François Hollande d’un revers de la main. 

 

Retrouvez ci-dessous l'intégralité de l'interview de François Hollande:

 

 

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