Accident de Puisseguin : François Hollande attendu ce mardi pour un hommage aux victimes
Quatre jours après le drame de Puisseguin, l'un des pires accidents de la route qu'a connu la France, François Hollande est attendu ce mardi 27 dans le village martyr de Petit-Palais (Gironde). Une cérémonie doit y avoir lieu en hommage aux 43 victimes dont la quasi totalité, des personnes âgées parties en vacances en car, venaient de la commune. Samedi 24, l'Elysée a fait savoir que le président de la République avait convenu avec la maire de la commune et le préfet "d'organiser une cérémonie mardi en hommage aux victimes".
Ce lundi, le procureur de la République de Libourne, Christophe Auger, a fait un premier point sur l'enquête. Il a également fait part de son intention d'ouvrir une information judiciaire pour "homicides et blessures involontaires". Elle ne pourra cependant être ouverte que lorsque l'ensemble des victimes seront identifiées, ce qui devrait être fait à la fin de la semaine prochaine.
Lors de cette conférence de presse, des éléments de l'enquête ont été révélés, laissant entrevoir un probable scénario du drame. "Le chauffeur du poids lourd (...) s'est déporté sur la voie de gauche, alors que la route était sinueuse à cet endroit, comme indiqué par la signalisation. (...) Des traces de ripage et de freinage laissent penser que le conducteur a tenté de redresser son véhicule", a expliqué le procureur.
Restait à savoir comment les deux véhicules ont pu s'embraser aussi facilement. Selon les enquêteurs, ce serait une tige métallique d'un peu plus d'un mètre qui serait à l'origine de l'incendie. Présente dans l'habitacle du camion, elle se serait plantée sous l'effet du choc dans un réservoir additionnel de gasoil. Sous pression, celui-ci s'enflamme beaucoup plus facilement, ce qui aurait suffi à causer l'incendie qui a piégé la plupart de passagers du bus.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.