Acte 9 des Gilets jaunes : vers une action dans "le centre de la France" ou à la Défense ?

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La rédaction de France-Soir
Publié le 07 janvier 2019 - 12:52
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Défilé de "gilets jaunes", le 29 décembre 2018 à Lille
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© FRANCOIS LO PRESTI / AFP
L'Acte 9 pourrait se tenir "dans le centre de la France" ou à la Défense.
© FRANCOIS LO PRESTI / AFP
Malgré les débordements des Gilets jaunes pendant l'Acte 8, un Acte 9 est déjà en préparation. Il pourrait se tenir "dans le centre de la France" ou à la Défense.

Alors que l'Acte 8 des Gilets jaunes a été émaillé de violences à Paris, avec notamment, l'attaque du ministère de Benjamin Griveaux, le mouvement prépare déjà la prochaine journée de mobilisation. Ainsi, deux évènements Facebook ont déjà été créés dans le but de préparer l'Acte 9.

Une première page intitulée "Acte 9: Rassemblement des Gilets Jaunes au centre de la France" propose aux manifestants de se retrouver "au centre de la France", "pour confirmer notre unité et permettre à tous d'être à distance égale en partance des grandes villes". L'événement a été créé par le groupe La France en colère, géré notamment par Éric Drouet et Priscillia Ludosky. Près de 1.400 personnes étaient inscrites comme "participantes" dimanche matin, et plus de 7.700 personnes se disaient "intéressées".

Le lieu exact du rassemblement et les modalités pour s'y rendre seront communiqués ultérieurement selon les organisateurs de cette manifestation. Ce qui laisse penser que cette dernière ne sera pas déposée en préfecture.

Lire aussi - Après "l'acte VIII", "gilets jaunes" et gouvernement de nouveau face à face

D'autres événements ont aussi été créés pour appeler à manifester de nouveau le 12 janvier dont notamment deux qui proposent un rassemblement à La Défense, le quartier d'affaires de la capitale, où près de 4.500 personnes ont fait part de leur volonté de participer à l'évènement tandis que 27.000 personnes sont "intéressées".

Près de 50.000 personnes ont manifesté samedi à travers la France, un succès comptable pour les "gilets jaunes" après une série de mobilisations en demi-teinte. Ça "donnait une impression de 17 novembre", s'est félicité une des figures du mouvement, Eric Drouet, en référence à "l'Acte I" qui avait réuni 282.000 personnes, selon les autorités.

Mais les incidents parfois violents qui ont éclaté à Paris, Bordeaux ou Toulouse ont quelque peu éclipsé le message d'un mouvement qui ciblait initialement le prix des carburants avant de porter des revendications plus larges comme le référendum d’initiative citoyenne (RIC).

A Paris, l'entrée du ministère du porte-parole du gouvernement Benjamin Griveaux a été défoncée par un engin de chantier et à Rennes, un petit groupe de Gilets jaunes a cassé une porte d'accès à la mairie. A Dijon, une caserne de gendarmerie a été dégradée et deux gendarmes blessés, dont l'un a reçu un coup de barre de fer au visage, selon la gendarmerie.

Voir:

"Gilets jaunes": Griveaux dénonce la "capitulation morale et intellectuelle" d'"une grande partie" de l'opposition

La maison d'une députée LREM murée, elle accuse les Gilets jaunes (photos)

"Gilets jaunes": l'exécutif ne doit pas "tirer profit des violences pour ne pas répondre", selon Faure

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