Affaire Jouyet : pas de démission en vue

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VL
Publié le 12 novembre 2014 - 16:32
Mis à jour le 13 novembre 2014 - 17:03
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Stéphane Le Foll porte-parole du gouvernement.
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Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement a annoncé ce mercredi que Jean-Pierre Jouyet restait à l'Elysée.
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Le gouvernement a annoncé ce mercredi que Jean-Pierre Jouyet restait en poste à l'Elysée. L'opposition demande sa démission, l'exécutif renvoie vers l'UMP et ses affaires.

Jean-Pierre Jouyet ne démissionnera pas. C'est la position défendue par l'exécutif ce mercredi. A l'issue du Conseil des ministres hebdomadaire, Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement a déclaré: "Il (Jean-Pierre Jouyet) est le secrétaire général de l'Elysée, il le reste. Il était là ce matin". Les appels à la démission de Jean-Pierre Jouyet s'étaient multipliés à droite ces derniers jours suite à sa volte-face. Il avait dans un premier temps nié avoir rapporté en septembre à deux journalistes du Monde les propos que lui aurait tenus François Fillon le 24 juin. Mais face à la menace de publication des enregistrements de cet entretien, Jean-Pierre Jouyet a avoué avoir évoqué avec l'ancien Premier ministre les enquêtes visant Nicolas Sarkozy.

Pour l'opposition, Jean-Pierre Jouyet a donc menti aux Français sur l'existence de cet entretien. Pour François Fillon et ses soutiens le mensonge porte également sur la teneur de ces déclarations. Le candidat à l'élection présidentielle de 2017 avait d'ailleurs demandé que l'enregistrement soit versé au dossier dans le cadre d'une éventuelle plainte contre Jean-Pierre Jouyet.

Depuis plusieurs jours, le gouvernement martèle la même ligne de défense. Si affaire il y a, elle concerne la droite. Jean-Pierre Jouyet n'a jamais accepté, comme l'aurait demandé François Fillon (qui continue de nier), d'accélérer les procédures à l'encontre de Nicolas Sarkozy. Les vrais scandales résideraient donc de son point de vue dans la demande supposée de François Fillon et dans le remboursement des frais de campagne de Nicolas Sarkozy par l'UMP.

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