Bernard Cazeneuve veut équiper tous les policiers de "caméras-piétons"

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 08 avril 2016 - 20:48
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Police aéroport Roissy Charles-de-Gaulle
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©KenzoTribouillard/AFP
Pour Bernard Cazeneuve, la "caméra-piéton" est un "outil d'apaisement".
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Le port de "caméras-piétons" par les forces de l'ordre pourrait être généralisé selon les vœux du ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve qui y voit "une garantie pour les citoyens mais aussi pour les policiers".

Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a indiqué vendredi aux Mureaux (Yvelines) vouloir équiper à terme toutes les patrouilles de police de "caméras-piétons" filmant en direct les interventions des policiers.

Quelque 1.900 "caméras-piétons", que les policiers accrochent sur leur uniforme, sont en service actuellement dans la police, notamment dans les quartiers sensibles. Elles ont été lancées à titre expérimental en 2012 dans les zones de sécurité prioritaires (ZSP) mises en place par la gauche dès son arrivée au pouvoir.

Lors de l'inauguration d'un commissariat de police aux Mureaux, où existe une ZSP, le ministre a dit vouloir, "à terme", en équiper toutes les patrouilles. "C'est une garantie pour les citoyens mais aussi pour les policiers", a estimé Bernard Cazeneuve, qui s'est fait présenter cette mini-caméra par des fonctionnaires l'utilisant dans cette localité. "C'est un processus encadré et protecteur", a déclaré le ministre, un "outil d'apaisement" également afin de rapprocher police et population.

Ces caméras, une par patrouille, filment en direct les interventions de police notamment en situation de crise ou lors de situations difficiles dans des quartiers réputés sensibles par exemple. Elles sont prohibées quand la police intervient dans un lieu privé.

La Cnil (Commission nationale informatique et liberté) s'était en effet montrée méfiante face à ce concept. Selon l'institution, certaines garanties contre les atteintes aux droits des citoyens "sont difficilement applicables aux caméras embarquées". Cela parce qu'elles sont susceptibles de filmer des lieux privés et publics dans le cadre d'une même opération. De plus: "l’obligation d’information prévue pour les caméras de vidéoprotection peut également poser des difficultés".

 

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