Brice Hortefeux : "le FNPS est une réalité"
©Capture d'écran Daylimotion/France InfoPeu de nouveautés dans l'interview donnée par Nicolas Sarkozy au Figaro.
"Aujourd'hui la méthode est claire: apaiser et rassembler. L'objectif est simple: proposer et construire. Notre famille était fracturée, aujourd'hui tous les responsables de l'UMP sans exceptions soulignent qu'il y a un nouveau climat dans notre parti".
"Nous allons avancer progressivement vers la construction d'un nouveau programme d'alternance. Nicolas Sarkozy a été élu seulement il y a deux mois et demi (le 29 novembre dernier NDLR)".
Le "FNPS" dénoncé par Nicolas Sarkozy
"C'est une réalité claire. Le Parti socialiste fait monter par sa politique le Front national. Je suis député européen. Sous Nicolas Sarkozy, aux élections européennes, trois députés FN ont été élus et 24 sous la présidence de François Hollande".
"Le Front national profite de la politique du Parti socialiste et le Front national fait élire le Parti socialiste, cela se passe entre eux et pour eux. Ce n'est pas contestable. Nous sommes là pour bousculer ce schéma préétabli".
"La politique du FN signifierait l'isolement de la France et l'appauvrissement des Français. Nous ne devons pas céder un pouce de terrain sur la sécurité ou l'immigration mais aussi dénoncer les propositions ubuesques du FN: augmenter le nombre de fonctionnaires, les salaires les plus bas et je pourrais continuer la liste avec la sortie de l'Europe".
L'avenir de l'UMP
"Je pense qu'il faut un nouvel élan pour notre famille. Qu'elle soit plus cohérente et plus élargie. Notre pays se courbe alors que nos voisins se redressent. Nous sommes tombés à la 23e place de la compétitivité, l'Allemagne est troisième. La situation est grave et nous devons donc créer le parti du redressement français".
Les élections départementales alors que l'avenir des départements est incertain
"C'est un scandale absolu. Nous avons les élections le 22 mars et le texte sur les compétences de ces collectivités sera voté le 10 mars. On appelle les électeurs à faire un choix pour des élus dont on ne connaît pas les compétences".
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