Bruno Le Maire souhaite porter le budget de la Défense à 2% du PIB d'ici à 2027

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La rédaction de FranceSoir.fr avec AFP
Publié le 11 juillet 2016 - 11:41
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Bruno Le Maire en novembre 2014.
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"Je propose qu'on augmente le nombre de forces opérationnelles terrestres qui pourront être projetées sur les théâtres d'opérations extérieures pour lutter contre le terrorisme et garantir notre sécurité", a déclaré Bruno Le Maire.
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Bruno Le Maire, candidat à la primaire de la droite, prononcera un discours sur la Défense ce lundi à Paris. Interrogé dans la matinée sur RTL, il a annoncé souhaiter porter le budget de ce ministère à 2% du PIB d'ici à 2027. Il s'est également dit "favorable à une adaptation de Sentinelle", le dispositif mis en place après les attentats, ainsi qu'à une prolongation de l'état d'urgence après juillet.

Bruno Le Maire, candidat à la primaire de la droite, souhaite porter le budget de la Défense à 2% du PIB d'ici à 2027, prône par ailleurs une évolution du dispositif Sentinelle et ne souhaite pas la levée de l'état d'urgence prévue fin juillet. "Je propose une augmentation sur dix ans pour que le budget de la Défense représente d'ici dix ans 2% de la richesse nationale. Je propose qu'on augmente le nombre de forces opérationnelles terrestres qui pourront être projetées sur les théâtres d'opérations extérieures pour lutter contre le terrorisme et garantir notre sécurité", a déclaré M. Le Maire sur RTL ce lundi 11.

Dans le cadre de sa campagne pour la primaire M. Le Maire prononcera un discours sur la Défense ce lundi à Paris. Les pays de l'Otan s'étaient engagés en 2014, lors d'un sommet au Pays de Galles, à enrayer la baisse constante de leurs dépenses de défense pour revenir en une décennie à un niveau équivalent à 2% du PIB. A droite, Nicolas Sarkozy prévoit de porter ce budget à 1,85% du PIB, contre 1,5% aujourd’hui, soit 35 milliards d’euros en 2018 et 41 milliards en 2022, avec "l'objectif" d'atteindre les 2% en 2025. M. Le Maire s'est par ailleurs dit "favorable à une adaptation de Sentinelle", le dispositif mis en place notamment à Paris après les attentats.

"On doit le faire évoluer avec une réduction des effectifs. Je pense que 10.000, c'est trop", a-t-il dit, prônant "un système de patrouilles et pas de gardes statiques". "Et puis gardons à l'esprit que le rôle d'un soldat, c'est de se projeter sur des théâtres d'opérations extérieurs, c'est d'assurer notre sécurité à l'extérieur, c'est de maintenir un haut niveau d'entraînement". Interrogé sur l'opportunité de lever l'état d'urgence fin juillet, M. Le Maire a répondu: "le gouvernement prendra ses responsabilités. Aujourd'hui je n'ai pas toutes les informations dont dispose le gouvernent mais personnellement je ne le souhaite pas".

 

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