Bruno Le Maire : "tout le monde devra travailler avec le nouveau président de l'UMP"

Auteur(s)
MM
Publié le 19 novembre 2014 - 09:53
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Bruno Le Maire au micro d'Europe-1.
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©Capture d'écran Europe-1
Bruno Le Maire ne reviendra pas sur le mariage pour tous.
©Capture d'écran Europe-1
Bruno Le Maire, candidat à la présidence de l'UMP, était ce mercredi l'invité d'Europe-1. Le député de l'Eure est notamment revenu sur les retraites chapeau et sur la présidence de l'UMP.

Retraite chapeau

"Le travail de diminution a déjà été fait sur les retraites chapeau par le précédent gouvernement auquel j'ai participé. C'est une diversion de la part de l'actuel gouvernement, qui devrait s'occuper des autres retraites".

"Quand on augmente les taxes depuis des mois, on fait diversion en parlant de retraites chapeau alors qu'ils sont en train d'apauvrir tous les Français".

 

Areva

"C'est une filière d'excellence, il faut prendre les décisions nécessaires pour que le nucléaire reste une filière d'excellence française".

 

Rythmes scolaires

"Najat Vallaud-Belkacem doit s'occuper que les enfants sortant du primaire sachent tous lire, écrire et compter, pas qu'ils aient tous des tablettes numériques ou qu'ils n'aient pas école le mercredi matin".

 

Mariage pour tous

"Nous ne reviendrions pas sur la mariage homosexuel: on a mieux à faire que créer à nouveau des divisions! Le vrai combat que doit mener la droite républicaine, c'est de lutter contre le droit à l'enfant".

"Sur ce genre de sujet de société, un chef doit assumer ses responsabilités. Si je suis élu président de l'UMP, nous nous ne reviendrons pas sur le mariage pour tous et je ne consulterai pas les militants sur ce sujet".

 

Présidence de l'UMP

"Tout le monde devra travailler avec le nouveau président de l'UMP, je ne veux pas de clans car c'est ce qui nous a perdus dans le passé. Je travaillerai volontiers avec Nicolas Sarkozy ou Hervé Mariton s'ils sont élus président et si moi-même je le suis, je ne fermerai aucune porte et je ne favoriserai pas mes proches. Je ne veux pas que l'UMP reconduise les erreurs du passé".

"Je suis inquiet de voir que des places, des nominations, des postes, se préparent déjà".

"Je ne suis pas candidat à la primaire de 2016. Je me concentre sur l'élection du président de l'UMP qui a lieu dans 10 jours".

"Nicolas Sarkozy était président de l'UMP en 2004. Dix ans plus tard, que veut la droite républicaine? Si on met du sang neuf à la tête de l'UMP, nous montrerons aux Français que la droite républicaine est capable d'inventer quelque chose de nouveau et de se réformer".

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