Cambadélis : les migrants doivent être accueillis "dans des lieux acceptables par eux et par nous"

La France est-elle dépassée par les migrants?

"Non, nous ne sommes pas dépassés, au contraire, nous sommes maîtrisés. Si l'on veut que la solidarité soit durable, il faut qu'elle soit organisée. Nous devons faire en sorte de les accueillir dans des lieux acceptables par eux et par nous. Un travail est fait en amont".

Interview de Viktor Orban dans le Figaro

"Cet homme est sur une position anti-solidarité qui n'est pas la position de l'Europe. Mais ce n'est pas la première fois, il a déjà eu des propos xénophobes".

"L'opinion hongroise est en phase avec ses propos. En France, elle évolue, je vois une très grande solidarité".

Rétablissement d'un contrôle au frontières

"Ce n'est la mort de l'espace Schengen. Schengen c'est la libre circulation avec la possibilité pour les Etats si la situation l'exige de rétablir un contrôle aux frontières".

"La président de la République a fait en sorte que la France soit sur un position d'équilibre, de solidarité avec les réfugiés et en même temps de maîtrise afin que ceux-ci soient accueillis dans de bonnes conditions".

"Tout ne va pas bien pour les réfugiés. J'observe que tout le monde applaudi Angela Merkel debout mais c'est elle qui ferme les frontières, c'est elle qui se trouve dans un situation impossible par rapport aux réfugiés. Le pays qui a été dans l'accueil maîtrisé c'est bien la France".

Non-livraison des Mistral à la Russie

"Rembourser les Mistral permet de faire respecter les accords de Minsk. Cela veut dire que la France s'est faite respecter. Ne pas livrer les Mistral participe au boycott de la Russie".

"On est dans une phase de désescalade avec la Russie. La France a une position forte par rapport à la Russie. On est toujours en train de rabaisser la France mais nous sommes dans une position de fermeté à l'internationale et cette fermeté est respectée".

Grève des enseignants du collège

"La réforme s'applique et pose un certain  nombre de problèmes, c'est vrai. Je pense que le gouvernement a eu raison de maintenir sa position tout en faisant preuve de souplesse avec les syndicats d'enseignants. La grève n'est pas un immense succès".

Propos de DSK sur le Parti socialiste

"Il y a bien longtemps qu'il n'a pas fréquenté la Parti socialiste. Il n'a qu'à venir à Solférino, je lui montrerais comment le PS, non seulement se redresse mais est en dynamique. C'est le commentaire d'un commentateur".

"Il est surement avisé sur les questions économiques, sur les questions politiques, je suis plus circonspect".

Fusion des listes du Parti socialiste et Les Républicains aux régionales dans les régions sensibles pour faire barrage au FN?

"C'est à la fois irréaliste et ne correspondant pas à la situation. Aujourd'hui tout se joue à trois points. Trois points c'est l'épaisseur du trait du sondeur".

"Ce que je prône c'est ni fusion, ni désistement mais union. la bataille c'est celle de l'unité. Je demanderais aux Français de gauche de m'aider à réaliser l'unité".

"Aujourd'hui quand vous entendez quelqu'un comme Estrosi, vous vous demandez si il n'est pas au Front national. Certaines de ses positions sont pires que celles de Marion Maréchal Le Pen".

"Je ne m'adresse pas aux appareils ni à la gauche des sommets. Je m'adresse aux Français de gauche qui sont actuellement pénalisés par les querelles de sommets. Il y a des querelles de personnes car ils sont tous candidats à l'élection présidentielle alors que la question aujourd'hui est de se rassembler face à la montée du Front national et la droitisation de la droite".

"Pour l'instant notre question existentielle est de faire baisser le chômage".