Cambadélis met en garde la droite sur sa "politique de proximité" avec le FN
L'inflexion: la promesse
"L'inflexion est dans la lutte du précariat. Nous devons concentrer nos efforts sur le précariat. (...) Si nous travaillons vraiment sur la précarité nous asséchons l'abstention et donc les votes pour le Front national. Il n'y aura pas de changement de politique économique mais une inflexion. Nous répondrons aux problèmes des Français, ensuite nous pourrons réduire l'influence du Front national sur des Français qui sont en difficulté. Je demande que l'on se concentre sur la précarité".
Le FN au pouvoir représente-il une menace de guerre civile?
"Je pense que Manuel Valls a totalement raison (en évoquant l'éventualité d'une guerre civile, ndlr). Le Front national n'est pas écarté et la politique qu'il propose, xénophobe, la chasse des musulmans... Ce serait la fragmentation" de la République française.
"Je pense qu'hier (dimanche soir, NDLR) il s'est passé quelque chose qui n'a pas été assez souligné: c'est qu'il y a 60 à 70% des Français qui ne veulent pas la victoire du Front national".
Les élections régionales
"Xavier Bertrand et Christian Estrosi sont vainqueurs grâce à la mobilisation de la gauche. Nous ne voulons plus entendre des discours de proximité avec le Front national. Christian Estrosi et Xavier Bertrand doivent garder leur distance avec le Front national".
Concernant Claude Bartolone, "je pense qu'il doit rester président de l'Assemblée nationale. Nous verrons".
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