Claude Bartolone : "les socialistes ne donnent pas assez envie"

Claude Bartolone était ce lundi matin l'invité de France Inter. Le président de l'Assemblée nationale a entre autres déploré la division qui minait la gauche et le fait que la droite en profite, notamment pour gagner la ville de Nosiy-le-Grand (Seine-Saint-Denis).

Alexis Tsipras s'est présenté comme un résistant qui continuera à lutter contre l'austérité

"Il a raison, c'est un vrai débat pour l'Europe de manière générale".

"Si on ne fait pas attention à ce qui se passe en Europe, les nouvelles générations vont payer deux fois".

 

Pierre Laurent (PCF) dit que c'est le seul gouvernement de gauche en Europe

"C'est la même chose à chaque fois qu'un parti gagne des élections".

"Alexis Tsipras va bénéficier de cet état de grâce pendant quelques semaines".

 

En France, tous les voyants sont au rouge pour la gauche, la faute à qui?

"Quand il y a une défaite, tout le monde participe à ce constat".

"Ce qui me rend furieux c'est que la gauche était majoritaire à Noisy-le-Grand et c'est la division de la gauche qui a offert cette ville à la droite".

 

Le Front de gauche va présenter des listes autonomes aux régionales

"Il y a une responsabilité de la gauche aujourd'hui, quand il y a abstention ou désespérance, ce n'est pas le Front de gauche qui en profite, c'est le Front national".

 

Les déclarations d'Emmanuel Macron

"Chacun doit être attentif à ses mots, il faut se méfier, quand on jette une phrase comme ça qui est commentée, de ce qu'elle représente".

"J'ai dit à Emmanuel Macron: +Il faut qu'on fasse attention à tout+".

"Ce n'est pas tant la phrase d'Emmanuel Macron, mais il faut qu'il fasse attention à sa liberté de ton".

"Qu'est-ce que c'est que les fonctionnaires? Des enseignants, des policiers, des infirmiers (...), des urgentistes (...) c'est une image de marque de la France".

"Ce que les investisseurs étrangers mettent en avant de la France: nos infrastructures et nos services publics, et sans fonctionnaires il n'y a pas de service public".

 

Le référendum de Jean-Christophe Cambadélis sur l'unité de la gauche

"C'est une bonne idée et une bonne piqûre de rappel, notamment pour ces électeurs qui n'ont pas envie de voter à la gauche de la gauche ni à droite mais qui restent chez eux".

"Aujourd'hui, compte tenue des problèmes de la France (...), il n'y a pas d'envie de l'extrême droite ni de Sarkozy mais les socialistes ne donnent pas encore assez envie".

"Ce référendum dit à ces électeurs: +vous qui n'avez pas envie de sanctionner les socialistes mais qui n'êtes pas là aux rendez-vous électoraux (...) attention+. C'est un moment pédagogique important".

"J'espère qu'il y aura des participants qui seront des militants socialistes mais aussi au-delà".

"Ce qui s'est passé à Noisy-le-Grand n'est pas normal. Quand la gauche est majoritaire mais que la droite profite de sa division, ce n'est pas un bon signal pour la démocratie".