Départementales : 1.614 duels et 278 triangulaires au second tour du 29 mars

Auteur(s)
Pierre Plottu
Publié le 25 mars 2015 - 16:51
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Une carte électorale.
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©Stéphane Mahé/Reuters
Les électeurs de près de 1.900 cantons voteront au second tour des élections départementales du 29 mars.
©Stéphane Mahé/Reuters
Le second tour des élections départementales du 29 mars donnera lieu à 1.614 duels et 278 triangulaires sur les 2054 cantons français. Les autres ont connu la victoire d'un binôme de candidats dès le premier tour.

La date limite (fixée à mardi 24, 16h) du dépôt des candidatures pour le second tour des élections départementales est dépassée. Le dimanche 29 mars il y aura donc 1.614 duels et 278 triangulaires, selon les chiffres du ministère de l'Intérieur. C'est un peu mois que ce que laissaient entrevoir les résultats du premier tour, qui permettaient une quadrangulaire et près de 320 triangulaires.

Hormis les deux binômes (malchanceux et tête en l'air) UMP et UDI de Limoges, qui ne participeront pas au second tour contre leur gré, la plupart des retraits de candidatures constatés sont le fait de candidats qui ont préféré se retirer pour faire barrage au FN.

Le Parti socialiste affirme ainsi que tous ses candidats qui sont arrivés en troisième position au premier tour ont fait le choix de ne pas concourir pour le second au nom du front républicain. Il y aurait toutefois un binôme réfractaire, dans l'Aisne, qui refuserait de suivre les consignes du PS et du Premier ministre Manuel Valls. Certains candidats de droite auraient également localement décidé de se retirer, voire d'appeler à votre PS, à l'encontre des consignes de Nicolas Sarkozy.

Pour autant, le nombre de retraits de candidats est plutôt restreint puisqu'ils ne concernent qu'une trentaine de binômes.

Le Front national lui aussi a fait une défection, repérée par Le Monde. Dans le canton de Bollène dans le Vaucluse, trois binômes seulement étaient en lice au premier tour: un Union de la gauche (36,45%), un de la Ligue du sud (extrême droite, 32,66%) et un FN (30,89%). Les candidats frontistes ont donc choisi de se retirer pour assurer l'élection de leur allié de la Ligue du sud, face au candidat de la gauche.

 

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