Emmanuel Macron annonce l'interdiction du glyphosate d'ici 3 ans
Alors que les Etats membres de l'Union européenne, réunis au sein d'un comité d'appel, ont voté ce lundi 27 en faveur d'une nouvelle autorisation pour cinq ans du glyphosate, Emmanuel Macron a annoncé dans la foulée une interdiction de l'herbicide controversé d'ici trois ans.
"J’ai demandé au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour que l’utilisation du glyphosate soit interdite en France dès que des alternatives auront été trouvées, et au plus tard dans 3 ans", a écrit le président de la République sur Twitter, accompagné du hashtag MakeYourPlanetGreatAgain.
J’ai demandé au gouvernement de prendre les dispositions nécessaires pour que l’utilisation du glyphosate soit interdite en France dès que des alternatives auront été trouvées, et au plus tard dans 3 ans. #MakeOurPlanetGreatAgain
— Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) 27 novembre 2017
Même son de cloche du côté de Brune Poirson, secrétaire d'État auprès du ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot, qui a fait savoir, également sur le réseau social, que "Malgré le vote à Bruxelles, la France reste déterminée à sortir du glyphosate en moins de 5 ans. Nous travaillons de concert avec tous les acteurs pour trouver des alternatives crédibles".
Voir aussi: Le glyphosate autorisé pour cinq ans de plus dans l'UE
Ce lundi, la France a voté contre la prolongation de l'autorisation d'utilisation du glyphosate, estimant qu'une solution de remplacement viable est possible sur une durée plus courte.
"De nombreuses solutions existent, d'autres sont à améliorer, certaines encore à imaginer. Il faudra accompagner techniquement et économiquement les agriculteurs et mobiliser des moyens financiers publics et privés additionnels dans le cadre du plan d'investissement", avait ainsi expliqué Brune Poirson au JDD.
Une pétition officielle demandant la disparition progressive du glyphosate dans l'UE, classée "initiative citoyenne européenne", a récolté plus d'un million de signatures. Elle a été déposée auprès de la Commission qui doit y répondre d'ici le début de l'année prochaine.
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