Emmanuel Macron tancé et hué lors de ses derniers déplacements (vidéos)

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 18 avril 2018 - 16:45
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Le président Emmanuel Macron le 5 avril 2018 à Rouen en Normandie (nord-ouest)
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© Christophe Ena / POOL/AFP
Emmanuel Macron a été chahuté lors de ses déplacements depuis le début de l'année.
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Dernièrement les déplacements d'Emmanuel Macron ont été plutôt mouvementés. Dernier en date ce mercredi à Saint-Dié dans les Vosges où des cheminots ont hué et sifflé le président de la République.

Tancé, Emmanuel Macron a été au contact. Une vingtaine de cheminots, très remontés contre la réforme de la SNCF, ont organisé un accueil musclé au président de la République en déplacement ce mercredi 18 à Saint-Dié dans les Vosges.

"Cheminots en colère, on va pas se laisser faire", ont crié les cheminots lorsque le président est sorti en fin de matinée de la mairie, où lui avait été présenté le projet de revitalisation du centre-ville. Emmanuel Macron s'est alors dirigé vers le petit groupe pour engager le débat.  "La réforme que nous faisons, j'y crois profondément (...) Je vous demande d'accepter un changement. Les discussions vont se poursuivre jusqu'à fin juin (...) Nous sommes en désaccord mais je vous demande simplement de ne pas prendre en otage dans cette affaire", a-t-il expliqué à une vingtaine de cheminots qui l'ont sifflé.

Le 5 avril dernier, Emmanuel Macron a eu le droit à un accueil musclé à Rouen dans un service hospitalier d'accueil pour les jeunes autistes. Drapeaux CGT, Sud ou CFDT à la main, les opposants ont scandé des "Macron dégonflé, on t'attend" et des "Résistance" à l'adresse du chef de l'exécutif.

Contrairement aux Vosges ce mercredi, il n'avait pas directement fait face aux manifestants. Il était arrivé vers 10h dans l'établissement accompagné de son épouse Brigitte. Les personnes mobilisées, elles, étaient restés devant le CHU de Rouen.

Même scénario au salon de l'Agriculture fin février où le chef de l'Etat avait dû faire face à la fronde des éleveurs et des céréaliers. Ces derniers protestaient contre la baisse de leur niveau de vie.

Un accueil chahuté qui n'avait pas ému outre mesure le président. "Les gens cachés qui sifflaient je suis allé au devant d'eux, ils ont arrêté de siffler et on s'est expliqué. Moi je vais toujours expliquer la politique que je mène", s'était alors agacé Emmanuel Macron. Et d'ajouter: "Je n'ai vu personne qui m'a sifflé à côté. J'ai vu des gens qui se cachaient à 500 mètres pour siffler, ils étaient très minoritaires. J'ai cassé les parcours et les codes pour aller au-devant d'eux et ils se sont arrêtés de siffler, on s'est expliqué, et je crois qu'ils ont compris".

Enfin, en déplacement à Calais le 16 janvier dernier, Emmanuel Macron avait été accueilli par des sifflets devant la mairie de la ville. Les manifestants lui reprochaient l'attitude de son gouvernement envers les migrants et les réfugiés. "Monsieur le président. Bravo! Un discours humaniste et une politique clairement répressive. Vous êtes un bel hypocrite!", l'avait apostrophé un homme qui a ensuite été évacué par le service de sécurité.

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