En Direct : suivez l'évolution des manifestations du 1er mai

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La rédaction de France-Soir
Publié le 01 mai 2019 - 16:30
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Installation de panneaux de bois pour protéger la vitrine d'un magasin avant le défilé du 1er mai, à Paris le 30 avril 2019
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© Martin BUREAU / AFP
Quelques heurts ont éclaté avant le début de la manifestation du 1er mai.
© Martin BUREAU / AFP

Une manifestation du 1er mai sous haute tension a débuté ce mercredi, rassemblant syndicats et Gilets jaunes, mais aussi black blocs qui ont avant même le début du défilé commencé à casser et à s'en prendre aux forces de l'ordre.

18h54: Plus de quatre heures après son départ et un parcours chaotiques mais sans incident majeur, le cortège a commencé à se dispercer dans le calme. Si ce 1er mai n'a pas fait de Paris la "capitale de l'émeute"  telle que redoutée, plusieurs blessés ont déjà été rencensés parmis les forces de l'ordre et les manifestants. Le risque demeurait cependant peut avant 19h que les casseurs passent encore à l'action.

18h32: Les manifestants étaient 6.200 à Lyon, 2.400 à Montpellier, 1.500 à Lille, 2.100 à Besançon, 3.400 à Nantes, 1.600 à Strasbourg, selon la police.

A Bordeaux, la marche du 1er mai s'est déroulée dans une ambiance joyeuse au son du djembé et des sifflets. Près de 6.400 militants syndicaux et 1.300 "gilets jaunes" y ont battu le pavé, de même source.

A Toulouse, la manifestation des syndicats dans la matinée a réuni quelque 20.000 personnes, selon la CGT.

18h14: Les forces de l'ordre ont cherché tout au long de la manifestation à isoler les casseurs en empêchant les manifestants pacifiques de s'approcher des zones de de danger. Par conséquent, le cortège s'est morcelé et l'ensemble des manifestants ne sont pas encore arrivés place d'Italie.

17h48: Une épaisse colonne de fumée noire s'est élevée dans le ciel de Paris. Selon les premières informations qui restaient à confirmer, un préfabroqué de chantier aurait été incendié à hauteur du quai de la Rapée.

17h15: Un jeu du chat et de la souris s'est engagé entre forces de l'ordre et casseurs dans un cortège qui avance en ordre dispersé. La situation s'est tendue avec notamment des départs de feu, mais restait globalement sous contrôle. Les syndicats ont été clairement supplentés et ce 1er Mai a déjà plus des airs "d'Acte" des Gilets jaunes avec infiltration de black blocs que de traditionnelle fête du Travail.

16h37: Des affrontements ont eu lieu place d'Italie et boulevard de l'Hôpital entre casseurs et forces de l'ordre, les grenades de désencerclement ont résonné et les canons à eaux sont entrés en action, appuyant des groupes mobiles de policiers et gendarmes qui ont divisé le cortège en plusieurs blocs. Si les escarmouches se sont multipliées, elles restent pour l'instant d'une intensité relativement faible et se terminent rapidement.

16h10: Interdits aux manifestants ce mercredi comme depuis plusieurs semaines, les Champs-Elysées ne trahissaient le climat actuel dans leur partie supérieure que par la présence de quelques équipages de gendarmes mobiles -plus sollicités pour indiquer leur chemin aux touristes que par le maintien de l'ordre-, le faible nombre de voitures et passants et les magasins fermés et barricadés. Les appels de Gilets jaunes à revenir sur la plus belle avenue n'ont pas été suivis.

15h50: de nouveaux heurts ont éclaté alors que quelques groupes approchaient de la place d'Italie en ordre dispersé, Certains ont rebroussé chemin. Mais le reste du cortège poursuivait sa route. De retour sur place, Philippe Martinez a maintenu que le gros de la manifestation se déroulait dans un climat "bon-enfant", reléguant le début chaotique à un "faux-départ". "La police a chargé la CGT, clairement identifiable".

15h22: le cortège a finalement pu débuter normalement et poursuivait sa route dans le calme mais toujours entouré d'un important dispositif policier. Les heurts autour de Montmartre ont pris fin. C'est désormais l'arrivée place d'Italie et la dispersion qui risque de poser problème. A 15h, on comptait 200 interpellations à Paris.

14h53: Les premiers pas du cortège ont été chaotiques. Certains Gilets jaunes, plus nombreux que les sympathisants des syndicats selon les premières observations, semblent vouloir se dissocier de cette manifestation. Face aux violences, les membres du syndicat de fonctionnaires FSU ont décidé de se mettre en retrait. Le Secrétaire général de la CGT Philippe Martinez lui-même a dû être évacué par les forces de l'ordre suite à l'action des casseurs.

14h30: La situation oscillait entre calme majoritaire et tensions sporadiques ce mercredi 1er mai à la mi-journée dans le quartier Montparnasse. Dans les heures qui ont précédé la manifestation de l'intersyndicale, des Gilets jaunes se sont rassemblés sur place et des black blocs se sont infiltrés. Tandis que la grande majorité des manifestants commençait à défiler à 14h20 dans le calme, les casseurs avaient commencé à viser les forces de l'ordre et à dégrader véhicules et mobilier urbain.

Les forces de l'ordre ont répliqué avec des tirs de grenades lacrymogènes, plongeant une portion de rue dans un épais brouillard irritant, offrant un contraste saisissant avec le reste de la manifestation.

Voir: Trafic à Paris le 1er mai: stations de métro fermées, bus déviés et circulation interdite (plan)

Les manifestants se sont élancés sur le boulevard Montparnasse. Puis Ils emprunteront le boulevard du Port Royal, le boulevard Saint-Marcel et remonteront le boulevard de l'Hôpital pour enfin arriver place d'Italie.

Plus de 7.400 policiers et gendarmes doivent être déployés pour sécuriser les manifestations à Paris, où "1.000 à 2.000 activistes radicaux" sont attendus. Mardi, Emmanuel Macron a réclamé que la réponse aux black blocs soit "extrêmement ferme", après des appels sur les réseaux sociaux à transformer Paris en "capitale de l'émeute".

De leur côté, les syndicats vivent une journée décisive en terme de mobilisation, puisqu'ils doivent démontrer leur capacité à rassembler les Français, après avoir été supplantés par les Gilets jaunes dans la revendication sociale. Ils redoutent également que les violences viennent étouffer leur message et leurs revendications.

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