FN : Marion Maréchal-Le Pen se rend au congrès des royalistes de l'Action française

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 08 mai 2016 - 13:27
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Marion Maréchal-Le Pen le 19 mars 2013.
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©Charles Platiau/Reuters
Marion Maréchal-Le Pen s’est prêtée au jeu des questions-réponses lors du colloque organisé par l’Action française.
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Marion Maréchal-Le Pen s’est prêtée au jeu des questions-réponses lors du colloque organisé par l’Action française, mouvement royaliste et antirépublicain samedi 7.

On peut être membre d'un parti qui se réclame des valeurs républicaines et ne pas avoir de complexes à s'afficher aux côtés des membres d'un parti qui entend détruire la République afin de restaurer la monarchie. Alors que sa tante Marine Le Pen s'emploie à essayer de faire rompre les liens du Front national avec l'extrême droit la plus radicale, Marion Maréchal-Le Pen semble ne pas l'entendre de cette oreille.

La jeune député FN du Vaucluse a participé samedi 7 à un colloque organisé par Action française (AF). "Je suis d'une génération un peu saoulée par les valeurs de la République..." avait-elle déclaré en avril dernier la benjamine de l'Assemblée. Ce qui est parfaitement dans le thème de l'AF, ce mouvement royaliste, nationaliste et antirépublicain, né au moment de l'affaire Dreyfus, où il faisait montre d'un antisémitisme radical.

"La France, c'est mon pays, la République est un régime, ce n'est pas à mettre sur le même plan. Je suis lasse, pour le subir systématiquement, de l'invocation des valeurs républicaines comme un réflexe pavlovien qui est une forme de paresse intellectuelle" a donc expliqué Marion Maréchal Le Pen devant une assemblée de roaylistes. Et de faire savoir que "la Révolution française fait partie de notre histoire. Je prends la France comme un bloc. De Clovis à François Hollande, même si ce n'est pas facile, il faut tout assumer" avant tout de même de concéder que "l'essentiel de l'histoire de France s'est faite sous la monarchie". "Ca ne sert pas à grand chose d'être élue au Parlement français" a-t-elle également lâché sous un tonnerre d'applaudissements.

A noter la présence, par Skype, du maire de Béziers Robert Ménard, qui a commenté l'élection du travailliste Sadiq Khan à la mairie de Londres avec provocation. "Quand je vois un musulman élu à la tête de Londres, peut-être qu'il est très sympathique, je n'ai rien contre lui, mais symboliquement c'est une gifle terrible à la civilisation européenne et chrétienne" a lâché l'ancien président de Reporters sans frontières.

 

 

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