François Bayrou : "je n'irai pas voter" à la primaire de la droite, dit le président du MoDem
Les Républicains
"Nous nous sentons tous républicains et c'est pourquoi l'utilisation de l'article défini +Les+ devant +Républicains+ a été une interrogation pour un certain nombre. Mais c'est derrière nous".
Le congrès fondateur des Républicains
"Ce qui est frappant lors de ces discours (entendus au congrès fondateur du 30 mai, NDLR), ce sont les sifflets qui ont accueilli Alain Juppé et François Fillon car ils ne sont pas dans la ligne de Nicolas Sarkozy".
"Ce qui était frappant aussi c'était l'extrême violence des propos, des mots utilisés. C'est pour mobiliser un certain électorat. Il me semble que ce climat ne va pas dans le sens d'apporter des réponses (…). Les mots (utilisés sont) d'une terrifiante médiocrité".
"On a appris encore hier plus de 26.000 chômeurs supplémentaires. Quand on regarde dans le rétroviseur on voit qu'il y a 75 mois, depuis 2008, que le chômage monte sans répit. Il a monté trois ans sous Nicolas Sarkozy et continue avec François Hollande. Chaque camp rejette la faute sur l'autre (mais) la vérité est qu'ils sont tous les deux pris dans la responsabilité de cet échec".
"C'est le même refus, ou retardement, devant des décisions qu'il faudra prendre (qui est en cause, NDLR). Les problèmes de la France ne viennent pas d'ailleurs (…), de l'euro, de l'Europe, de la globalisation. Le chômage baisse chez nos voisins".
Nicolas Sarkozy accuse le gouvernement de détruire le modèle républicain. Il y a quelques années, c'était lui, François Bayrou, qui utilisait ces mêmes mots contre Nicolas Sarkozy
"Je n'ai jamais utilisé, je crois, cette expression. J'ai fait un livre, Abus de pouvoir (Ed. Plon), qui disait que Nicolas Sarkozy nous conduit à un modèle de société que je crois être mauvais (…).Vous y retrouverez les affaires, les dérives économiques, le choix de l'arbitraire… Ce qui a conduit au résultat de 2012".
Alain Juppé veut que la primaire des Républicains en vue de l'élection présidentielle de 2017 soit ouverte au centre
"J'ai dit ma réserve personnelle sur ce mécanisme de désignation. Vous avez vu le climat de ce week-end (les sifflets au congrès fondateur des Républicains, NDLR). Ma crainte c'est que la primaire ce soit ce climat au carré, au cube, que les passions flambent, que les détestations s'animent et qu'au bout du compte on se retrouve avec un poids excessif donné à ce qu'il y a de plus agressif dans la vie politique".
"Je pense que le corps électoral peut atteindre les 3 millions, peut être même le dépasser".
"En tant que citoyen, non je n'irai pas voter à moins qu'il n'y ait un séisme".
La réforme du collège
"Le refus, est très large: exprimé par des professeurs, des écrivains, des politiques, des parents d'élèves".
"On verra des indices de cette mobilisation dans les prochains jours, une grève est prévue".
"C'est le contraire de la résignation. La mobilisation est en train de se faire et il est bon qu'elle s'accroisse. Ce texte est un texte de régression".
La réforme des programmes
"J'espère qu'ils (les programmes, NDLR) ne seront plus écrits dans des jargons qui font honte au bon sens".
"Pour ce qui est de l'Histoire, j'espère qu'on donnera aux générations qui viennent des repères précis au point de vue chronologique. Qu'elles aient en tête ce que chaque époque a apporté".
"Ces programmes sont écrits pour trois ans. Vous n'êtes donc pas assuré, si votre enfant change d'établissement, qu'il y ait une continuité dans la démarche pédagogique".
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