François Fillon candidat à la primaire UMP : "aucune intimidation ne me fera reculer"

François Fillon était l'invité de BFMTV et RMC ce jeudi matin. L'ancien Premier ministre a confirmé sa candidature à la primaire UMP pour 2017 et a insisté sur le fait que la présidentielle "ne doit pas être un concours de beauté".

Candidat à la primaire de l'UMP pour 2017

"Je serai candidat à la primaire. Je le dis depuis des mois et des mois. Je bâtis un projet. Je ne veux pas que l'élection 2017 reproduise les élections précédentes. On a besoin d'un projet radical pour redresser notre pays. Je suis le seul à porter ce message, ce projet".

"On a, pour tous ceux qui seront candidat à cette élection, un parcours politique qui permet aux Français de juger et de choisir. En 2007 où j'ai coproduis le programme de Nicolas Sarkozy nous n'avons pas pris la mesure de la gravité de la situation. Ce n'était pas suffisant".

"Je propose une masse critique de réformes avec pour objectif de faire de la France la première puissance économique en Europe d'ici dix ans".

"J'ai lu que François Fillon était mort politiquement. On voit bien qu'il y a une première manipulation pour me sortir de la primaire. Aucune intimidation ne me fera reculer".

 

Affaire dite des pénalités

"C'est un mensonge total".

"On est arrivés à la tête de l'UMP parce que monsieur Copé a dû démissionner à la suite d'un scandale financier sans précédent. On a pris de manière intérimaire la tête du parti dans ces conditions là. Et quasiment le jour de notre arrivée, les commissaires aux comptes sont venus nous voir en nous disant qu'il y avait six problèmes de légalité des comptes. Et ils nous ont demandé de nous prononcer".

"On a fait appel à plusieurs avocats parce que l'on avait besoin d'avis différents. Les commissaires aux comptes ont consulté aussi leur propre avocat".

"Nicolas Sarkozy a remboursé la somme en question. Un remboursement qui le met hors de tout soupçon dans cette affaire".

 

Nouveau nom de l'UMP

"Ce qui s'est passé à l'UMP ces dernières années donne une image de ce parti qui n'est pas très bonne. Je n'ai rien contre la République et les républicains".

"C'est un choix qui pour moi n'a pas grande importance. La République c'est aussi la droite et le centre".

 

Projet de loi sur le renseignement

"Je n'étais pas à l'Assemblée lundi soir (13 avril, NDLR). En ce moment je travaille sur le fond de ce texte pour savoir si je le voterai ou pas".

"Il y a des choses positives mais il y a deux choses qui m'ennuient. Il n'y a aucune garantie donnée par le juge judiciaire ce qui est contraire au principe de la Constitution et au principe juridique. Deuxièmement il y a cette affaire de lutte contre les violences qui manifestement permet d'écouter les organisateurs de manifestation. Et ça dans une démocratie c'est juste insupportable".

"En l'état actuel je ne le vote pas. On a le devoir de lutter contre le terrorisme".

 

Vote obligatoire

"Je suis totalement contre. La question est pourquoi ils ne vont pas voter. Parce que le comportement d'un certain nombre de politique les exaspère".

"Il faut arrêter de faire de l'élection présidentielle un concours de beauté. Il faut changer les comportements et on a besoin d'une politique courageuse. C'est un contresens".

Légaliser le vote blanc: "On peut le faire. Je n'y suis pas hostile".

 

Christian Estrosi: tête de liste pour l'UMP en Paca

"Christian Estrosi c'est un combattant. C'est un homme qui a été élu plusieurs fois à la tête de la ville de Nice".

"J'avais une préférence pour Eric Ciotti".

 

Conférences rémunérés

"Oui, il m'arrive de donner des conférences rémunérées".