François Hollande candidat à la présidentielle : "c'est sûr", affirme Didier Guillaume

François Hollande sera candidat à l'élection présidentielle "parce que la France en a besoin", a affirmé ce mercredi le très légitimiste président du groupe PS au Sénat, Didier Guillaume. Un nouveau signe du rassemblement des soutiens du président de la République, qui vient encore avec le reproche aux autres candidats de la gauche de jouer la carte de 2022.

François Hollande "sera candidat" en 2017 et ses soutiens "se préparent", a déclaré ce mercredi 14 le président du groupe PS au Sénat Didier Guillaume qui, comme Manuel Valls la veille, a brocardé ceux qui à gauche "souhaitent la défaite" pour "rebondir en 2022".

François Hollande "sera candidat à l'élection présidentielle de 2017. C'est sûr. Il sera candidat parce que la France en a besoin, parce qu'après avoir affronté ce quinquennat, le terrorisme, les grandes crises, il aura besoin de donner son idée de la France", a déclaré M. Guillaume sur Europe 1.

Sera-t-il le directeur de cabinet de la campagne de François Hollande? "On n'est pas là pour faire le casting". Mais "aujourd'hui nous nous préparons. Ceux qui soutiennent François Hollande se préparent. Et lorsqu'il annoncera officiellement aux Français qu'il est candidat, en décembre ou janvier, alors il suffira d'appuyer sur un bouton et tout sera prêt".

A gauche de François Hollande, M. Guillaume voit "des gens qui [sont] aigris, qui voudraient prendre une revanche sur je ne sais quoi, parce qu'ils auraient été maltraités. Je pense qu'ils souhaitent la défaite de notre candidat pour rebondir en 2022".

"Il y a aujourd'hui de multiples candidatures, Benoît Hamon, Arnaud Montebourg, Marie-Noëlle Lienemann. Est-ce que tous ont envie d'être président de la République demain? Je n'en suis pas sûr. Pourquoi sont-ils candidats? Parce qu'il faut essayer de faire vivre une petite, boutique", a renchéri Bruno Le Roux, son homologue à l'Assemblée, sur i>Télé.

Quant à Emmanuel Macron, "il a fait un choix individuel, solitaire, je le regrette". Mais "je ne désespère pas qu'on puisse se retrouver au printemps prochain", a dit M. Guillaume.