François Hollande rend un vibrant hommage aux déportés du seul camp de concentration français

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DD.
Publié le 26 avril 2015 - 20:09
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Struthof mauvais temps
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©Vincent Desjardins/Flickr
L'entrée du camp de Natzweiler-Struthof.
©Vincent Desjardins/Flickr
Le camp de Natweiler-Struthof a été l'un des lieux de détention aux conditions les plus dures de tous les territoires occupés par l'Allemagne nazie.

C’est lors d’une cérémonie officielle et entourée de plusieurs représentants de gouvernements et de parlements européens que François Hollande a inauguré deux stèles commémoratives en l’honneur des déportés et des victimes du camp de concentration de Natzweiler-Struthof en Alsace. Seul camp muni d’une chambre à gaz sur le territoire français (bien qu’en réalité l’Alsace avait été rattachée au territoire allemand pendant la guerre), le camp a fonctionné de sa mise en place en 1941 jusqu’à sa libération, il y a 70 ans.

N’étant pas conçu comme un lieu de mise à mort en tant que tel, le camp de Natzweiler-Struthof accueillait principalement des prisonniers politiques, condamnés aux travaux forcés dans les carrières de granit pour alimenter les entreprises allemandes et participer ainsi, de force, à l’effort de guerre de l’Allemagne nazie. Le camp regroupait ainsi aussi bien des résistants français, que des Allemands opposés au régime, des Soviétiques, des Polonais, des Grecs, des Norvégiens, des Slovènes et des Luxembourgeois. Réputé pour des conditions de détention très dures, 22.000 personnes y sont mortes en moins de quatre ans des mauvais traitements subis, soit un terrible ratio de 40% des prisonniers.

Un peu à l’écart du camp principal, une chambre à gaz de petite taille a été aménagée pour la mise à mort de 86 juifs et de 4 Tziganes qui ont servi à d’atroces expérimentations médicales menées par le docteur August Hirt, qui menait des études sur des gaz de combat et se constituait une collection de squelettes à des fins académiques. Peu après la défaite de l’Allemagne, il se donnera la mort pour échapper aux poursuites de crimes de guerre dont il s’était rendu coupable.

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