Fusion des listes LR-PS dans le NPCP : "même pas en rêve" pour Darmanin

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 12 novembre 2015 - 11:19
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Gérald Darmanin au micro de RTL.
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©Capture d'écran RTL
"Même pas en rêve!", a répliqué ce jeudi Gérald Darmanin à la proposition de Manuel Valls de fusionner les listes LR et PS dans le NPDC.
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À quelques semaines des élections régionales, Manuel Valls envisageait, mercredi, une fusion des listes de gauche et de droite. Une proposition décriée dans les deux camps.

Sans surprise, la proposition de Manuel Valls de fusionner les listes du Parti socialiste et des Républicains au second tour des élections régionales dans le Nord-Pas-De-Calais pour faire barrage au FN n'a pas que des adeptes. "Même pas en rêve!", a répliqué ce jeudi Gérald Darmanin, directeur de campagne du candidat LR en NPCP Xavier Bertrand. 

"Valls ne se rend pas compte que ça nous coûte des voix à nous et qu'il tire une balle dans le genou de son candidat. En parler maintenant, c'est ouvrir un boulevard à Marine Le Pen", analysait le camp de Xavier Bertrand. Le candidat de la liste LR-UDI a toujours assuré qu’il conduirait sa propre liste jusqu’au soir du second tour. Le principal intéressé ne veut de toute façon pas en entendre parler. "Moi je suis le seul qui peut gagner face à Marine Le Pen, ça se jouera entre Marine Le Pen et nous donc ce sera même liste et même projet", a-t-il déclaré ce jeudi matin sur RTL.

Même son de cloche avec le candidat PS Pierre de Saintignon, en froid avec l'exécutif qui a tenté d'imposer la candidature de Martine Aubry. "Pas question" a-t-il lâché de façon lapidaire. "Chez Valls, ils veulent qu’on perde cette région. Il n’est pas question de s’allier avec la droite", dénonce son équipe.

"C'est une très bonne idée: on voudrait faire gagner le FN qu'on ne s'y prendrait pas autrement!", a ironisé de son côté la maire de Lille Martine Aubry sur Europe1.

Le Premier ministre aurait fait savoir qu'il proposerait une liste commune avec Bertrand "si le FN est très haut au soir du premier tour" au soir du premier tour, le 6 décembre, dévoilait Le Monde mercredi  10. "Si Pierre de Saintignon (PS) se retire, il n’est pas sûr que la droite l’emporte donc c’est la double peine: Le Pen gagne, la gauche ne siège plus", a précisé un conseiller du Premier ministre au quotidien. 

 

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